Ce qu'ils sont coincés les adultes

Rester ici? Cause toujours, il pouvait bien espérer qu'elle allait l'écouter le cuistot. Par contre, c'était bien de savoir qu'elle n'était pas la seule personne ici à parler Allemand. Elle pouvait bien se servir d'un peu d'Anglais, mais il était à peu près aussi écorché que son Allemand à lui. Elle n'hésitera donc pas un moment à quitter l'Espace Dali pour se rendre sur la place du Tertre. Ça ne prenait pas plus de deux coup d'oeils pour voir que ce n'était pas le monde secret des poneys ici, mais de là à dire que c'était la guerre. Il y avait un certain calme même ici, sans doute avant la tempête d'ailleurs.

En fait, elle était plutôt excitée à l'idée de pouvoir sortir dans les rues. Chercher de quoi survivre et se faire une arme, fuir les mangeurs de chair humaine et trouver un bon moment pour exploser la figure de l'un d'eux. Il fallait bien se défendre d'une façon ou d'une autre après tout, s'il y avait une chose que tous ces jeux lui avait apprise, c'était bien de ne pas avoir de remords à les tuer. Les gros humanistes qui hésitaient finissaient bien vite comme buffets à volonté. Par contre, s'ils étaient tous comme se cuisinier ici, elle pouvait toujours se brosser pour pouvoir partir en missions avec d'autres. Il y avait peut-être de quoi faire avec les autres gamins ici, mais jouer au football ou au basketball pendant que c'était l'apocalypse dehors, ça semblait franchement étrange. Ça c'est si ces chiards n'étaient pas tous occupés à pleurer dans les jupes de leur mères. Ces jeunes de nos jours, j'te dis! Elle n'avait même pas de mère à qui pleurer dans les jupes et elle ne s'en plaignait même pas, enfin, pas ouvertement.

Bon ben plus qu'à se rendre à la réserve sinon, à moins que cela aussi on lui refuserait comme elle ne pourrait pas se rendre utile comme les autres, pas officiellement en tout cas. Ça rajoutait un certain élément de danger alors qu'elle songeait déjà à aller et venir de cet endroit par ses propres moyens. C'était peut-être un peu tôt pour penser à cela, mais n'empêche qu'elle comptait bien s'y mettre. En attendant, bonjour Jean et Marie à la réserve.

[Anglais]-Hé, je veux aider moi aussi, je veux bien l'un de ces kits.

La jeune femme ne put s'empêcher d'être surprise en voyant la petite fille.
Elle se pencha vers elle et lui répondit:

[Anglais]"C'est gentil, mais tu es un peu jeune pour cela, n'est ce pas ? Si tu veux vraiment aider, reste sagement à l'intérieur et reste calme. Si tu sais faire la cuisine, tu pourras aider Mikaël."

Une petite fille dans les expéditions de soutien ? Téméraire mais un peu insolente, la gamine.

Autant lui dire de se fermer la gueule et d'aller s'asseoir dans son coin. Bien qu'elle l'avait dit plus poliment, le message demeurait un peu le même. Adela fera bien la moue face à cette réponse peu favorable. Ça n'allait pas, mais alors pas du tout. Elle tempêta face à cette situation injuste tout en s'éloignant. S'ils ne voulaient pas la laisser aider ici, elle le fera par ses propres moyens! Aider l'autre cuistot, et puis quoi encore? Elle ne considérait pas passer des condiments ou passer des ustensiles comme étant aider. Il y avait du danger et de l'aventure dehors, c'était là que se déroulait la fête, pas dans une cuisine de fortune. Elle ne voulait pas être celle prise à nettoyer le bordel d'après, et ce en avance!

Pour cela, il faudra un point d'entrée pour la gamine. Un endroit qui soit bien caché à la fois des gens ici comme des zombis. Ce serait bête qu'elle les fassent entrer de la sorte après tout. Quelque chose qu'elle pourrait facilement franchir, mais pas eux. Remarque, ça ne serait pas bien difficile vu ses résultats au mur d'escalade. Il fallait simplement un défaut dans les barricades, voire une muraille qu'elle pourrait franchir pour aller et venir. Quoique tout ça, ce sera sous le couvert de la nuit, quand ils ne pourront pas la voir aussi aisément. Mieux valait attendre, et jouer le jeu en attendant. Pour le moment, l'un des cuisiniers l'avait déjà vue, et semblait tout de même l'apprécier. Il avait une âme comme on dit. Encore mieux, si elle pouvait se décrocher un petit boulot dans les cuisines, elle pourrait même emporter en douce des vivres. Ce n'était pas comme si c'était du vol, elle pourrait en ramener encore plus à son retour. Voilà un plan qui pourrait marcher, mais il lui fallait au moins un ou deux complices.

Bon, saut pour retourner en direction des cuisines dans l'Espace Dali. Inutile de dire qu'elle n'arriverait pas à faire changer d'avis les gens qui dirigent cet endroit. Elle n'arriverait pas à sortir en leur demandant, et ce même si elle tenterait de leur expliquer que ses parents étaient encore à l'extérieur, ou en demandant très, très gentiment d'ailleurs.

En observant autour de toi, tu constates un fait amusant: les bâtiments ont des fenêtres ! Sauter du premier étage est peut-être dangereux, mais il assure tout de même qu'aucun zombie ne te copie. Le retour s'avèrerait sans doute plus dangereux, à moins d'escalader les murs, il te faudrait passer les barricades et t'exposer à d'éventuels sermons d'adulte.

Quoiqu'il en soit, puisque tu va à Dali ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Tu sors de l'espace Dali.
Le Capitaine est un peu occupé et Pierre et Marie te tournent le dos.

En avançant vers la barricade Ouest, tu remarques que certaines maisons ont été vidées de leur contenu et démontées de leur porte.
La barricade Ouest est dirigée par Elliott, un grand gaillard costaud en tenue camouflage.


Lorsqu'il te voit arriver, il te dira alors: "Bah alors, petite... tu t'es perdue ?

À son second passage, elle pourra remarquer le Capitaine. Facile de se dire que c'était lui qui faisait tourner cette place vu comment il donnait des ordres sans que personne ne le discute. Inutile de s'attarder plus sur Pierre et Marie, elle ne tirerais rien de ceux-là vu comment ils étaient bornés. Rien que de repenser à comment elle s'était faite rembarrer la rendait quelque peu maussade. Elle aura tout de même l'occasion de regarder un peu plus amplement les lieux en chemin. Comme quoi, la place était davantage fortifiée pour stopper des zombis puants, rampants et malhabiles. C'était bien, car le périmètre s'avérerait plus facile à franchir que prévu. Ils n'avaient pas perdu de temps pour fouiller les maisons proches pour les vider de leur contenu, restait à savoir si ça allait durer, car ils semblaient déjà pressés d'aller en chercher aux alentours.

À la barricade, elle aura le déplaisir d'y rencontrer le vigile. Si elle avait pu comprendre au moins un mot de ce qu'il disait, elle aurait pu être offusquée du "petite". Comme quoi, la barrière des langues a du bon parfois. Elle se contentera de s'approcher en tendant le sac que lui avait donnée le cuisinier. Si elle pouvait simplement en finir avec lui, elle pourrait continuer avec ses petits projets. Elle n'allait pas se laisser dire quoi faire encore bien longtemps. Aucun d'eux n'était ses parents, quel genre d'autorité avaient-ils sur elle vraiment?

Le grand costaud récupéra les sandwiches en gratifiant Adela d'un [color=red]"Ah la vache, gamine, super cool ! Il faisait faim ![color], à grand renfort de mouvements de bras et de sourires.

Il distribua les vivres aux autres gardes, tournant le dos à la gamine, sans s'en préoccuper.

Les barricades étaient plus conçus pour empêcher d'entrer que de sortir.
En escalader une est aisé, même si les gardes t'empèchent de le faire, tu peux aussi passer par une maison et sauter d'une fenêtre, ou tenter ta chance à essayer de passer par la barrière !

Face à son incompréhension de ce qui semblait être du Français, Adela avait tout de même pu y comprendre qu'il était content du cadeau vu sa façon d'agiter les bras dans une joie presque plastique. Au moins, il n'était pas allé jusqu'à lui ébouriffer les cheveux dans son élan d'allégresse. Elle assuma qu'il lui parlait en Français depuis tout ce temps, donc autant dire qu'elle n'y comprenait pas un traître mot. Par contre, elle s'efforça de faire semblant de comprendre, de sorte à en finir avec. Elle s'en tirerait tout simplement plus vite si elle lui faisait croire qu'elle n'était que timide ou quelque chose du genre. Ce sera un hochement de tête qu'ils obtiendront, sans plus. De son côté, elle affichait un sourire avec une pointe un peu plus sournoise alors que leur attention divergea très vite de celle-ci.

Une opportunité pareille, elle n'en reverra pas une autre avant un bon bout de temps. Traverser la barrière juste sous leur nez, c'était peut-être rapide, mais elle n'allait quand même pas ambitionner à ce point. Elle se disait que, maintenant qu'ils avaient plus la tête à leur goûter, ils ne l'auraient pas trop à la surveillance en ce moment, d'autant qu'eux devaient davantage surveiller ce qui grouillait dehors que ce qui grouillait à l'intérieur. Pas la peine de se prendre un sermon tout de même, voire une punition pour avoir tenté de s'échapper du périmètre. Passer par les maisons proches semblait bien être la solution la plus viable. Un peu d'escalade ne lui avait jamais faite peur, et représentait même un échauffement intéressant. Par contre mieux valait redoubler de prudence, car si les zombis ne lui faisaient curieusement pas la plus grande des craintes, elle ne se sentait pas capable pour autant d'en mettre un au tapis sans arme. Elle pourra bien s'armer du premier débris pouvant faire un tant soi peu mal une fois passée de toutes façons. En voilà une jolie occasion de visiter la ville d'un angle comme elle n'aurait jamais pensé le voir tout de même, de sacrés bonnes vacances!

Tu rentres dans une maison coté nord.
C'est une maison à trois étages, entièrement vidée, avec une fenêtre au troisième étage menant aux toits.

Une fois sur les toits, tu pourras constater que la ville est peu éclairée. C'est d'ailleurs surprenant que le Capitaine n'ait pas pensé à mettre des gardes sur les toits, parce qu'on y voit plutôt bien les rues adjacentes.
Tu peux toujours redescendre et aller lui signaler, ou tu peux continuer.

Si tu continues, tu trouves trois moyens de descendre et deux idées débiles:

- une gouttière, donnant à coté d'un lampadaire dans la rue Ste Rustique. Trois étages à descendre, gaffe quand même.
- une gouttière, donnant sur un balcon du deuxième étage, d'une maison dont la porte est aussi dans la rue Ste Rustique (coté Est). Mais la maison n'est peut-être pas vide.
- un fenêtre fermée, donnant sur une maison qui donne elle aussi dans la rue. La maison donne sur la rue Norvins, à quelques mêtres de la barricade. La maison n'est peut-être pas vide non plus.
- un saut jusqu'aux toits de l'autre coté de la rue Ste Rustique. Le saut le plus court te demande la bagatelle de 5m à sauter, avec un dénivelé d'un étage. Un peu d'élan, beaucoup de courage et ça se fait.
- un saut jusqu'aux toits de la rue Poulbot. Le saut te demande le plus court te demande 3m sans dénivelé à sauter. Bonne chance !

Pas grand chose d'intérêt à l'étage par lequel elle était entrée. Même Adela n'était pas assez suicidaire pour commencer à tenter de sauter de toit en toit. Regardant du rebord de l'édifice, ses jambes en devenaient un peu molles à regarder en contrebas. De plus, même si elle arrivait à faire le saut, le résultat reviendrait un peu au même, soit debout sur un bâtiment. Évidemment, avant d'avoir fortifié la place du Tertre, ils ont certainement ramassé tout ce qu'il y avait d'utile dans les environs. Elle ne se sentait d'ailleurs pas encore prête à descendre directement dans les rues. Si par contre elle aurait de quelconques signes d'hostilité ici, elle saurait par où s'échapper. S'attaquer à l'un de ces zeds sans une arme digne de ce nom, voilà un bon plan pour en devenir un soi-même. Doucement, elle se servira donc de la gouttière afin d'atteindre le balcon non loin. La maison la plus près de la barricade l'intéressait peu, puisque c'était celle qui devait avoir eu le plus de chances d'avoir été fouillée déjà.

Une fois les pieds sur le sol ferme du balcon, Adela écoutera d'abord afin de voir si elle serait en mesure d'y percevoir un quelconque signe de vie, puis elle se risquera à pointer la tête afin de regarder discrètement à l'intérieur. Autant leur offrir tout de suite sa cervelle si vous pensiez qu'elle marcherait à l'intérieur sans prendre de précautions d'abord. Elle gardera en tête la gouttière comme sortie d'urgence quand elle entrera. À demi accroupie, elle tentait de se faire bien discrète. S'il y avait des vivres, ils se trouveraient bien dans le coin cuisine assurément, de même que quelques armes basiques. Un couteau de cuisine peut-être, voire un balais dans le pire des cas afin d'avoir un peu plus de porté. Pas le luxe bien sûr, mais toujours mieux que rien. Il y avait bien aussi l'infime chance que quelqu'un s'y trouve, mais elle n'y comptait pas trop dessus. Pas une personne qui soit vivante en tout cas, elle serait au moins allée à la Place du Tertre au lieu de rester ici.

Tu es entrée, vu que tu n'as rien vu de suspect. Tu tombes sur un grand tapis moche et de nombreux meubles de bureau remplis de papier divers. Tu peux y trouver des ciseaux, du scotch, des élastiques, une agrafeuse, une poubelle de bureau et une chaise à roulettes.
De là où tu es, tu ne vois pas grand chose, la rue n'étant pas bien éclairée, mais tu reconnais une salle à droite, sans savoir son utilité. Au fond, tu aperçois un couloir (et je t'annonce déjà un escalier descendant vers l'étage inférieur).

A toi de choisir !

[Sinon, j'ai pas bien compris quel balcon tu abordes ? Le premier ou le second ?]

Ne se sentant pas vraiment chaude à l'idée d'attaquer un monstre mangeur de chair humaine avec une paire de ciseaux ou une agrafeuse, Adela décida de les laisser là où ils étaient. La bouteille de scotch elle, par contre, semblait déjà un peu plus utile à conserver, la mettant bien en sécurité dans son sac. Il fallait juste que ce même sac ne se prenne pas de coups violents, car sinon elle allait empester le fond de tonneau à des kilomètres à la ronde. Les élastiques aussi semblaient intéressants, tout en ne l'alourdissant pas. Elle n'en avait pas d'utilité pour le moment, mais autant les avoir que de s'en vouloir de ne pas en avoir plus tard. Le reste du bureau ne semblait pas contenir d'objets de valeur. Avec un peu de chance, peut-être trouverait-elle un revolver dans l'un des tiroirs des meubles à bureaux. Dans tous les cas, l'endroit ne détenait pas vraiment d'intérêt. En toute logique, la cuisine, et donc la nourriture se trouverait au rez-de chaussée. S'il y avait des médicaments, ce serait dans la ou les salles de bain.

Autant aller voir la pièce tout juste à sa droite, elle avait une meilleure vision dans celle-ci, et le couloir sombre n'était pas très invitant, pas sans une arme en tout cas, ou de quoi éloigner les zombis du moins. Elle cherchera plutôt rapidement, mais pour ce qui était d'aborder les pièces, elle trouvera une utilité un peu différente à la paire de ciseaux du coup, usant de la surface réfléchissante afin de vérifier s'il y avait du mouvement. Elle ne pouvait pas voir grand chose, mais à défaut de trouver mieux. Un ouvre-lettres ne serait pas de refus pour ça.

[Il s'agissait d'un ROULEAU de scotch, en fait... mais allez, je suis généreux, ce soir...]

Inventaire mis à jour:
- 1 bouteille de scotch (désinfecte [33%], peut se briser et devenir une arme de fortune)
- Un paquet d'élastique

La fouille des meubles ne révèle rien d'utile réellement (livres, papiers, classeurs, et autres projectiles lourds et inutiles...)

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En entrant dans la petite salle, tu te retrouve face à un zombie.
Non, un demi-zombie.
La partie du haut.
Il se traîne en tirant sur ses bras pour venir te grignoter les pieds et se met à gémir comme un fou depuis qu'il t'a vue. Ses tripes sortent par le bas de son corps et du sang lui coule d'un peu partout.

Non, non, non, non, non, ne veut pas. Si une chose était certaine, c'est qu'ils étaient encore plus moches qu'elle se l'était imaginée. Pourtant ce n'était pas comme si elle n'en n'avait pas vu avant. Il fallait croire qu'il y avait une bonne différence entre la réalité et ce que l'on voit à travers un écran, qui l'eut crut? Avec juste la mauvaise moitié en plus. Situation de danger à part, on pouvait se questionner sur ce qui était arrivé à ce malheureux. Peut-être avait-il plus de populace dans cette maison qu'elle y avait initialement songé. Tant qu'elle commençait à se demander si ce n'était pas une mauvaise idée après tout. Dans tous les cas, une chose était bien claire pour elle. Elle n'avait pas d'armes apparente, donc autant dire qu'elle ne cherchait pas vraiment l'affrontement en ce moment. La porte, quant à elle, semblait avoir un compte à régler avec lui. Le laissant approcher un peu, elle s'en servira autant comme écran que comme arme de fortune en venant le frapper violemment avec.

Que faire à présent? Notre zombi-tronc n'avait déjà pas l'air dans son assiette, et d'autant qu'il n'avait pas l'air des plus dangereux en soi, autant que la curiosité lui piquait à savoir ce qui se trouvait dans cette pièce. Boss fight pour un peu de butin? Elle n'avait pas spécialement envie de se battre contre et finir la cheville grignotée pour devenir l'un des leurs (l'un des leurs, l'un des leurs...). Il n'y avait qu'à voir comment la stratégie de la porte fonctionnerait. Elle espérait honnêtement que cela marcherait. Dans tous les cas, elle trouverait peut-être déjà une utilité à cette bouteille. Ce serait sale comme moyen de défense, surtout avec ce qui se trouve encore dedans, mais c'était mieux que de tenter de lui piétiner le visage. Elle s'était souvent battue à l'école, mais là c'était une autre ligue. Elle ne pouvait pas se permettre de se faire toucher. Si la tactique de la porte meurtrière ne marchait pas, autant le laisser tout seul et refermer derrière elle. Il n'avait qu'à continuer à se vider de son sang pour ce qu'elle en avait à foutre...

Le demi-zombie tente d'avancer vers toi en se hissant avec le plancher.
Tu as le temps de voir derrière lui... bah ses jambes (un peu plus loin, immobiles).

Il avance juste un peu, juste assez pour effectuer ta tentative d'attaque avec la porte.
Tu lui coinces la tête contre le mur et tu entends distinctement un crac bien net.
En tirant la porte, tu peux voir qu'il s'est mangé de stop-porte contre le mur et son crâne écrasé laisse s'échapper sa cervelle.

Si tu en profites pour fouiller la pièce, tu te rend compte qu'il s'agit plus d'une bibliothèque débarras qu'autre chose.
Néanmoins, un coupe-papier attire ton attention.
Tu trouves aussi un espèce de bâton, un suspendoir de penderie en bois, un trousseau de clefs avec un porte-clefs coeur et tu découvres comment ce zombie est arrivé là. Les jambes du zombie ont de nombreux lambeaux manquants, signe qu'il a été à moitié dévoré avant de se transformer.
Tu remarques beaucoup de sang et son odeur est nette, comme si elle ne datait de pas longtemps.

Doortality. Hé, elle venait de se faire son premier zombi à vie. Pour la peine, elle avait presque envie de sortir la bouteille de scotch pour fêter ça. La seule chose qui l'en empêchait peut-être, c'était le fait qu'il ne devait sans doute pas être seul pour avoir été grignoté de la sorte. Il y avait aussi le fait que l'odeur lui montait à la tête et lui donnait un peu la nausée, mais ce n'était que du détail ça. Sans compter que la cervelle qui lui sortait du crâne, et tout le sang, et le fait qu'elle n'en avait jamais vraiment vu en vrai et que, malgré la façade de jeune fille téméraire qu'elle mettait, elle commençait franchement à vouloir retourner chez elle ou pleurer sa mère. Dommage qu'aucun des deux n'étaient une option possible, il fallait continuer. Maintenant qu'elle regardait ce butin suite à ce petit boss battle improvisé, il y avait de quoi se demander si ça en avait valut la peine. Jusqu'à ce qu'elle n'aperçoive le coupe-papier étinceler un peu en disant «prend-moi!» en tout cas. Une petite arme passe-partout comme celle-là, il n'y avait pas de raison de ne pas la prendre se disait-elle. Le plat principal demeurait le support de penderie. Quoi de mieux qu'un moyen de défense avec une allonge meilleur que celle de nos amis rampants, je vous le demande.

Les clés n'étaient pas vraiment intéressantes en soi, surtout du fait qu'elle était déjà à l'intérieur, donc n'avait pas vraiment besoin de déverrouiller quoique ce soit. Autant les prendre, simplement parce que. Avec une chance incroyable, peut-être se rendrait-elle compte qu'il y a une belle Lotus décapotable en état de marche juste devant la maison et qu'il s'agit des clés, mais elle en doutait assez fort. Cette fois par contre, elle se sentait un peu plus sûre d'elle quand vint le temps d'explorer un peu cet étage. En tout logique, la chambre à coucher devrait se trouver à l'étage supérieur, et la cuisine à celui inférieur. Il n'y avait donc pas grand chose d'autre à explorer ici. La porte qu'elle avait entrevu tout juste en entrant se montrait cependant bien alléchante. Elle combattrait néanmoins sa cupidité pour retourner sur le balcon. Regardant vers le haut, elle se dit qu'il s'agissait sans doute du meilleur moyen pour arriver au troisième sans trop de problèmes. Si jamais un zombi la verrai tout juste en montant, elle pourrait descendre aussitôt, et elle était bien certaine qu'il n'arriverait pas à la suivre, là où dans les escaliers, l'un d'eux serait bien foutu de glisser et lui tomber dessus. Elle se trouvait un peu plus lourde en raison de son petit raid sur les fournitures de bureau et articles de boisson, mais elle s'en sentait capable. Elle venait tout juste de se faire un monstre mangeur de chair humaine après tout.

[Inventaire mis à jour]

La rue est pleine de voitures diverses et variées. De là à dire si certaines sont en état de marche.
L'accès au troisième étage se fera par une fenêtre qui semble...fermée. Les vitres, mais aussi les volets.

A moins de descendre dans la rue, le mieux restait de passer par l'intérieur.

Pas un bruit dans l'étage en tout cas.

Saloperie, et d'une fenêtre qui lui bloquait la route. Monter en haut et l'ouvrir risquait de s'avérer un peu risquer. Tomber du troisième étage et de risquer de se briser tous les os, voire de se tuer carrément à cette hauteur ne lui tentait pas vraiment, ni ne lui tentait à comparer de l'hypothétique risque de zombi. Quant à la possibilité de simplement casser la fenêtre pour entrer, cela se révélait tout aussi contre-productif vu tout le bruit que cela ferait, risquant d'attirer à la fois ce qui se trouve à l'intérieur comme dehors. Vu la tête qu'avait le demi zombi, il était assez facile d'assumer qu'elle n'était pas seule ici, bien que la seule vivante, à moins qu'elle ne tombe sur des malades cannibales bouffeurs de zombis. C'est joli l'imagination hein? Quoiqu'il en soit, elle se dirigea prudemment en direction du couloir, support de penderie devant. Elle sentait qu'il allait s'agir d'une longue histoire d'amitié entre elle et ce bout de boit allongé permettant de tenir éloigné les plus-trop-frais. Elle pointa la tête dans le couloir pour voir s'il y avait quelqu'un. Vu le boucan qu'elle avait fait avec la porte meurtrière, c'était peu probable, mais on est jamais trop prudent après tout. Si la voie était libre, il se montrerait peut-être temps de s'aventurer dans ce monde sauvage, à commencer par cette autre pièce qui se trouvait devant elle. Autant faire un pas à la fois. Au moins, le fait que la porte était fermé était une bonne nouvelle en soi. Elle doutait fort que les zombis savaient fermer les portes derrière eux. Aussi la fermera-t-elle derrière elle afin d'éviter une embuscade.

Même routine que tout-à-l'heure, soit regarder rapidement ce qu'elle pourrait prendre, mais avant tout d'identifier la pièce. Après quoi, elle avait en tête de se diriger en direction des escaliers afin de monter au troisième étage, avec sa bonne habitude de regarder où elle marchait avant d'aller s'aventurer dans un couloir. Son objectif était bien simple, soit de trouver la salle de bain. S'il y avait des médicaments dans cette baraque, alors c'est là qu'ils se trouveraient. La chambre des maîtres pouvait bien avoir quelques objets de valeur sinon, pas qu'elle savait si l'argent en aurait toujours. L'idée de trouver une arme à feu commençait à se faire loin, ce n'était pas les États-Unis ici après tout. Ses attentes se faisaient sans doute un peu plus réalistes ainsi. Jusqu'à maintenant, la maison semblait abandonnée, et personne ne semblait l'avoir pillée, ou être parti en trombe en apportant tout ce qui serait utile.

Tu ouvres sur une chambre d'adulte, avec deux armoires, plus une commode derrière la porte et deux tables de chevet.
Et aussi un zombie, une femme un peu sanguinolente, qui te repère quand tu ouvres la porte et qui avance leeeeeentement vers toi.

Mauvaise pioche une fois de plus pour ce qui était de la porte numéro deux. Un autre zombi bien juteux lui faisait face et avait bien envie de se faire des charcuteries allemandes rien qu'à voir son regard qui ressemblait à celui des vieux qui rôdaient parfois près de la cour d'école. Il avait même les bras tendus et le filet de bave pour faire plus chic et plus réaliste encore. De plus, la pièce elle-même ne semblait pas détenir grand intérêt. Elle n'était reliée à rien et il ne semblait pas y avoir grand chose d'intérêt à garder dans une chambre à coucher. Peut-être une boîte de préservatifs traînant quelque part, mais elle était bien trop jeune pour penser à ce genre de choses. Ce sera donc un «nein» très facile à décider tandis qu'elle refermera la porte. Pas la peine de se disputer le contenu d'une chambre à coucher avec un zombi, quoiqu'un endroit pour dormir serait bien au final. Autant juste refermer la porte en s'excusant du dérangement. Avec un peu de chance, ces zombis ne sauraient pas comment ouvrir une porte. Sinon, elle avait toujours son nouveau meilleur ami bâton pour l'aider dans son combat épique contre notre limace zombie. C'était donc deux en deux. Il n'y avait pas à dire, elle n'était réellement pas seule ici, et quelque chose lui disait qu'il était fort probable qu'il y en ait d'autres. Jamais deux sans trois comme on dit. Allons, on n'allait jamais savoir si notre héroïne n'arrivait pas à faire arrêter ses jambes de trembler et de continuer à explorer ce bâtiment. Faisons donc l'inventaire, nous avions donc un bureau, une remise et une chambre à coucher. Logiquement, soit elle tomberait sur une chambre d'enfants, soit une salle de bain avec la prochaine porte. Elle espérait tomber sur la salle de bain, car cela voulait aussi dire pharmacie, et donc bandages et médicaments, ce qui était bien.

Dans le cas d'un zombi de plus pour la porte numéro trois, elle refermerait une fois de plus sans d'autre forme de procès, sauf peut-être s'il s'agissait précisément de ce qu'elle recherchait. Auquel cas elle analyserait un peu plus la situation avant d'agir, chose rare oui, mais possible quand même. C'était à commencer à croire qu'elle était tombée sur un hôtel pour les plus-trop-frais, sauf qu'ils n'avaient pas la décence de mettre l'écriteau disant de ne pas déranger. En avant donc, avec notre fidèle ami Bâton en guise d'éclaireur. Elle tenait l'arme face à elle le plus fermement possible que le lui permettait ses petites mains d'enfant. Allons voir ce que renfermait la porte numéro trois, auquel cas, s'il s'agissait une fois de plus d'une déception, l'étage supérieur ce sera. La logique derrière l'idée était qu'elle n'aurait qu'à s'enfuir vers le bas si jamais elle croisait l'un des zeds, plutôt que de faire comme ces gourdes des films d'horreur et d'aller se piéger par elles-mêmes au dernier étage. Cette fois par contre, Adela avait au moins l'avantage de la troisième option qui était de tout simplement mettre ses compétences au mur d'escalade à profit et de partir par la route qu'elle avait emprunté pour arriver ici. Il n'y avait pas à dire, vive les cours d'éducation physique, qui aurait cru qu'ils auront été au final les plus utiles pour son avenir, mis à part Adela elle-même?

Tu tombes sur une chambre de bébé.
Une armoire, une table à langer, un lit à barreau et une porte dans le fond, sans compter une fenêtre ouverte qui laisse entrer un petit air frais qui te donne le frisson.

Derrière le lit à barreaux, tu vois une silhouette, sans pouvoir dire si elle est humaine ou zombie.
Alors, que décides-tu ?

Décidément elle avait de la chance. Trois portes en trois qu'elle avait eu une surprise à chaque fois. Une chambre d'enfant, voilà qui était particulièrement génial pour le moral. Vu la chance, elle devait avoir écrabouillé la tête du père ou de la mère, il était trop amoché pour même savoir de quel sexe il était. Il fallait dire qu'elle n'était pas restée suffisamment longtemps pour le découvrir, et ne considérait pas vraiment d'aller vérifier. Adela prit le temps de scanner rapidement la pièce du regard, à l'affût de tout mouvement suspect. À première vue, la pièce semblait déserte, mais rien d'intéressant en vue également. Elle se serait dit qu'il s'agissait encore d'une pioche vide si elle n'avait pas aperçut cette petite masse bouger juste derrière le petit lit pour bébé. Immédiatement, un frisson lui avait parcourue l'échine tandis que les pires scénarios se faisaient dans sa tête. Après papa et maman zombi, difficile de dire si bébé zombi ne serait pas le plus difficile à encaisser en fait. Les adultes, elle pouvait presque s'y faire sans problème, parce que c'était des adultes, mais comme si eux allaient s'arrêter rien que parce que leur casse-croûte porte une couche. Sur le moment, elle eut envie de juste refermer la porte rien que pour s'éviter ce qui s'annoncerait être un gros choc moral, mais elle se ravisa juste avant qu'elle n'en vienne à refermer complètement la porte. Elle hésita dans le cadre de porte, s'éloigna, y retourna, maugréa de sales mots sous son souffle, autant en s'obligeant à entrer que pour se dire que ça ne valait pas la peine.

Finalement, ce sera sa témérité qui l'emportera une fois de plus. Elle serait presque allée jusqu'à se dire YOLO, mais une force divine l'en empêcha, quelque chose comme éviter de mettre des bêtises inutilement dangereuses pour attirer l'attention sur le même pied que de s'assurer d'une vie ou non-vie. Notre girouette allemande prit une grande inspiration, se gonflant la poitrine d'un air de courage et pénétra dans la pièce, bâton levé pour faire face à n'importe quelle éventualité. Un pas à la fois, c'était probablement la première fois qu'elle marchait de manière aussi discrète sur la pointe des pieds. Adela se trouvait à présent à côté du lit, et s'y figea à nouveau. C'était le moment de vérité. Soit elle devra jouer à la maman avant son temps, soit elle aura la gerbe d'entendre des blagues de bébés morts pour le restant de ses jours. Clairement, la première option était la plus enviable, mais bonne chance pour repartir d'où elle était venue avec un morveux accroché à elle. Ses épaules crispées se raidirent et sa posture se redressa tandis que sa poigne se resserrait sur le bout de bois. Vivement, elle tourna le coin du lit pour faire face à la menace potentielle. Il n'y avait plus qu'à espérer que si le mioche était toujours vivant, qu'il n'allait pas se mettre à geindre en rameutant tout le voisinage...

Tu trouves une fillette de 7-8 ans, endormie, visiblement sans égratignure, avec un bébé dans les bras.
La fillette se retourne en te voyant arriver et se met à fondre en larmes, sans bruit.

- Aide moi, s'il te plait, aide moiiii...

Elle t'explique ensuite, en murmurant, que ce bébé est son petit frère et que sa maman a essayé de le manger.
Son papa l'a défendu et ils se sont battus dans le bureau. Elle s'est réfugiée dans la chambre et son papa était dans la sienne.
Quand elle est allée le voir, il n'était plus pareil alors elle s'est cachée ici avec son petit frère.

Le petit frère en question est un enfant de 2 ans, endormi et en pyjama.
Elle rajoute que comme il pleurait beaucoup, son papa lui a donné un médicament qui fait dormir avant de s'enfermer dans sa chambre.

- Je sais pas quoi faiiiiire

Quand Adela verra bien qu'on ne tentait pas de lui grignoter le visage, elle baissera son arme en soupirant. À sa grande surprise, il s'agissait d'une fillette d'à peu près son âge, voire un peu plus jeune même. À peine en voyant la petite allemande, elle commença à larmoyer de plus belle en se mettant à parler. Elle semblait vouloir lui expliquer sa situation, mais le seul problème ici était qu'Adela ne comprenait à peine le Français déjà, alors pour ce qui était d'y arriver avec quelqu'un en panique, bonne chance à cela. Avec son imagination fertile au moins, elle arrivait au moins à comprendre la situation. De toute évidence, l'un des deux parents avait dû se zombifier, et l'autre l'a combattu tandis que leur fille est venue se réfugier ici. Le bébé dormait à poings fermés, et il avait l'air de bien aller, donc jusque-là tout allait bien. Par contre, la présence de l'autre zombi dans la chambre à coucher indiquait que l'altercation avec celui dans la remise ne s'était pas bien déroulé. Les zombis ne savent pas ouvrir les portes comme on dit, sans doute pourquoi il a dû s'y enfermer en espérant qu'il y restera et qu'il ne fera pas de mal à d'autres, jusqu'à ce que notre petite pilleuse ouvre la porte c'est-à-dire. Au moins, elle aura eu la présence d'esprit de refermer aussitôt dans tout ça. La question demeurait s'il y avait encore des intrus ici, à savoir d'autres mangeurs de chair. Elle posera son arme de fortune un instant pour s'approcher et voir le jeunot de plus près. Elle regardera frénétiquement un peu partout, plus par réflexe qu'autre chose. Apparemment, elle ne savait pas trop quoi faire tout comme l'autre.

[Anglais]-Écoute je... Je comprend rien à ce que tu dis mais... Ça va aller... On va trouver quelque chose, suis-moi.

Comment elle semblait sûre d'elle tout en disant ça, qui n'aurait pas été rassuré. Elle se relèvera sans oublier son bâton tout en réfléchissant à quoi faire. Pour sûr le mieux serait de la ramener à l'Espace Dali avec les autres où elle et le bébé seraient plus en sécurité qu'ici, mais le problème demeurait comment les rejoindre. Elle ne doutait pas de ses propres capacités à redescendre par où elle était entrée, mais le nourrisson venait compliquer l'équation. Si elle voulait retourner au bercail avec ces deux-là, il faudra passer par les rues, et ça, c'était déjà plus compliqué, quoique pas impossible. Adela retournera vers le cadre de porte pour jeter un coup d'oeil dehors pour s'assurer qu'il n'y avait rien de changé, et si l'autre zonzon était resté bien sagement dans sa chambre. Il n'y avait qu'à voir si la porte était toujours fermée pour ça. Elle se retournera pour faire signe à la jeune de garder le silence en tenant l'index devant sa bouche. Elle devait bien avoir un sac à dos elle aussi, elle avait un peu l'âge d'aller à l'école aussi. Elles pourraient ainsi empocher le plus de nourriture possible pour la ramener aux autres. Au moins elle fera sa part comme ça. probable qu'il se trouve dans sa chambre du coup qui, logiquement, devrait se trouver à l'étage du haut. La blondinette déglutit quand elle s'arrêta vers les escaliers. Aller vers le haut pour trouver le plus de trucs, ou vers le bas pour partir d'ici au plus vite. Elle n'était pas particulièrement pressée de sortir dans les rues du coup, alors autant aller voir en haut.

[Anglais]-Ta chambre... Il faut des... [Allemand]Ach, merde, comment on dit ça... [Anglais]De la nourriture, des provisions, tout ça... Tu as un sac à dos?

Elle pointa son propre sac pour lui faire comprendre. Deux sacs valaient mieux qu'un après tout, elle pourraient ainsi en emporter plus. S'il était à l'étage du bas, alors elles sauveraient du temps et n'auraient donc pas à aller à l'étage du haut. Elle ne pensait pas qu'elle viendrait s'objecter à ce qu'elles prennent tout ce qu'elles pouvaient avant de décoller d'ici. Le côté un peu chouineuse pourrait peut-être devenir dangereux, mais quoi de plus compréhensible quand on devient orpheline du coup. C'est un léger serrement dans la poitrine qu'Adela ressentira à cette pensée. Elle s'était retrouvée séparée de ses parents assez vite, et elle ignorait toujours ce qui leurs étaient arrivé. Elle avait d'abord espéré qu'ils arrivent à l'Espace Dali avec les autres, mais ils ne sont pas venus. D'un côté, elle avait davantage espéré leur tomber dessus que de ramasser des provisions quand elle était sortie malgré les interdictions. Elle ne voulait pas penser au pire, mais peu importe à quel point elle tentait de supprimer ces pensées, elles demeuraient là dans un petit coin sombre de son esprit. Par contre, si rien n'indiquait qu'ils étaient vivants, rien n'indiquait non plus qu'ils étaient morts. Tant qu'elle-même allait bien, alors elle se refusait de croire qu'ils s'étaient fait avoir eux aussi. En attendant, allons-y pour la mission d'escorte alors. Comme un vrai petit commando, elle progressait de façon prudente en profitant des recoins qu'elle pouvait en chemin pour jeter un coup d'oeil rapide devant.

La communication est parfois difficile.
Hélas, entre une Allemande qui parle mal français et une française qui ne parle ni anglais, ni allemand, tout ce bordel serait un vrai casse-tête.
Par jeu de mimes et d'imagination fertile, la jeune française comprit l'essentiel des volontés d'Adela.
La jeune fille s’apprêtait à descendre avec sa nouvelle connaissance, alors que celle-ci montrait l'étage.

- Non ! Pas en haut ! Il ne faut pas !

Elle pointa le premier étage, qui était vide selon elle, sinon d'objets, au moins de gens.