Ce monde est une caricature du vrai.

Plantant sa lance improvisée dans le crâne du zombie à terre, Pierre la fit traverser le restant de cerveau du zombie.
Un sang noir s'écoule d'un peu partout et il est tout relâché... bref il est mort.

Le zombie commençait déjà à se relever, s'étant retourné sur le centre et poussant sur ses bras.
Alix portant un coup de lance vint lui casser l'épaule gauche. Le zombie déstabilisé s'écroula et roula sur le dos, aux pieds d'Alix.
Prenant un peu d'élan, José shoota dans la tête du zombie alors qu'Alix se décalait un peu.
La tête se décrocha et alla rouler un peu plus loin.

A présent que toute menace est passée, vous pouvez reprendre la fouille des voitures.

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Paint skillz ftw !

En bordeaux: cadavres des zombies.
En bleu/rose/vert: José/Alix/Pierre
Les 3 premières voitures sont déjà fouillées.

En vous approchant de la voiture 4, vous constaterez qu'il n'y a personne dedans... que le coffre est fermé à clef (clefs introuvables).
Quant à la voiture 5... Elle bouge un peu. Pas des masses, hein. Mais vous voyez que ça bouge...

Les trois voitures plus loin vont nécessiter un peu plus de temps pour les rejoindre.

Bon, Pierre n'a pas eu besoin d'intervenir pour éliminer le dernier monstre. Maintenant que tout danger semblait écarté, il prit le temps de jeter un coup d'oeil à la fille qui venait d'arriver. Merde ! Mais c'était quoi ce délire ? Esquissant un pas en arrière, le garçon semblait un peu crispé. Il y avait de quoi, après tout ! La seule différence visible entre Alix et un de ces zombies était que la jeune femme bougeait un peu plus vite. Sinon, du côté esthétique et physique, elle n'aurait eu aucun mal à se faire passer pour l'un d'eux. Ah non, il y avait quand même le détail qui tue : jamais un mort-vivant n'aurait pris la peine de mettre un espèce de pansement pour recouvrir l'oeil...

"Euh, salut !", se décida-t-il à dire. "Merci pour le coup de main ! J'appelle Pierre, Pierre Jordane."

Détournant vite le regard de cette drôle de vision, le garçon reporta son attention sur le reste de la rue. Tout semblait à peu près calme maintenant, mis à part la voiture qui bougeait toute seule, comme s'il y avait quelque chose à l'intérieur qui essayait de sortir. Mais aucun bruit articulé n'était discernable pas de "Au secours" ou de "Ouaf, ouaf" signalant la présence d'un vivant. Le véhicule le plus proche était vide et le coffre était fermé. Bon, on le forcerait plus tard... Le suivant était justement celui qui bougeait. Euh... Pierre préférait passer son tour avant d'en inspecter le contenu. Restait, encore trois voitures, un peu plus loin. Tant qu'on était de ce côté, autant continuer dans la même direction, surtout que les voitures suivantes vers l'ouest avaient toutes l'air d'avoir déjà été fouillées.

"José.", reprit Pierre. "Tu peux nous couvrir de l'autre côté, pour nous prévenir si des zeds se pointent dans notre dos ? Je pense qu'on peut aller jeter un coup d'oeil aux trois bagnoles là-bas pendant ce temps..."

Affermissant sa prise sur son pied de parasol, Pierre fit quelques pas avant de se retourner.

"Tu viens ?", lança-t-il à l'intention d'Alix.

Puis, observant avec précaution autour de lui, il se dirigea vers le groupe de trois voitures, un peu plus bas dans la rue. Se baissant, il regarda sous les véhicules, vérifiant si un zombie sans jambes ne s'y était pas glissé pour leur croquer le mollet au moment où ils s'avanceraient, puis il entreprit d'en inspecter le contenu, à distance d'abord, puis beaucoup plus près.

Le sac contient:

Code:

- De la nourriture sans doute périmée
- Un tournevis
- Un marteau
- Deux ampoules cassées (mais encore dans leur emballage)
- Un plan de Paris
- Une flasque d'alcool (33% de chances de désinfecter, 1 seule utilisation)

Pierre ne voit rien de suspect.
La voiture 5 s'est calmée et a arrêté de bouger.

Pas un bruit, rien.

Pendant qu'Alix revenait sur ses pas pour aller inspecter le contenu du sac à dos, Pierre s'était avancé vers le groupe de trois voitures (les 6, 7 et 8 ), un peu plus loin dans la rue, laissant dans son dos les véhicules au coffre fermé (dont l'un bougeait précédemment). Tout semblait calme dans les environs immédiat. Aucun mouvement suspect de venait ajouter une tension supplémentaire au stress bien naturel qui accompagnait chacun des mouvements du jeune artiste.

S'assurant qu'aucune mauvaise surprise ne remontait la rue dans sa direction, traînant la jambe et claquant des mâchoires comme un zombie attiré par l'odeur de la viande fraîche par exemple, Pierre se concentra sur les voitures devant lui, vérifiant l'absence de toute menace à l'intérieur avant d'en inspecter rapidement le contenu, n'oubliant pas de récupérer l'éventuelle clé de contact si cette dernière était resté en place, après avoir vérifié le niveau de la jauge d'essence. Pour atteindre les coffres, il fallait toujours donner un léger coup de pied de parasol avant pour attendre une éventuelle réaction avant d'essayer de les ouvrir, sans toutefois insister s'ils étaient verrouillés sans clé pour les ouvrir.

Quelqu'un avait-il laissé une trousse à outils dans le vide poche ? Cela aurait été une bonne idée également, permettant de trouver une clé et un tournevis pour déconnecter les batteries avant de penser à forcer les véhicules encore fermés. Ce n'était pas le moment de déclencher une alarme qui, en plus de jouer la fonction d'appeau à morts-vivants, auraient également le chic pour taper sur le système nerveux des gardes de la barricade...

[Inventaire mis à jour]
[Jet de rencontre]

Pierre s'approchant des voitures, put constater que deux zombies s'y trouvaient , apparaissant entre la 7 et la 8.
Les deux s'avançaient vers lui d'un pas assuré, on les sentait frais et prêt à manger. L'un des deux était un ancien ouvrier, présentant encore des bons muscles, et l'autre, une femme fine, présentait une grosse marque de morsure sur la taille, mais semblait plutôt agile.
Alix rejoint Pierre qui s'était donc stoppé.
Et José hésita entre les rejoindre et tenter d'ouvrir le coffre de la voiture 4, parce que lui, il n'a pas vu les zombies.
A moins que vous ne l'appeliez, il ouvrira le coffre 4.

[Je n'ai plus le pied de chevalet, par contre, j'ai récupéré le démonte-pneu dans mon inventaire.]

Bon, ça aurait été trop beau que les appels à table du klaxon précédent n'aient pas attiré de nouveaux invités indésirables. Devant les deux monstres qui apparaissaient devant lui, Pierre fit un pas en arrière en affermissant sa prise sur sa lance et son bouclier, laissant le temps à Alix de venir se positionner à ses côtés. Il ne manquait que José pour constituer un front uni bien que ce dernier serait sans doute plus utile à couvrir l'autre entrée de la rue pour éviter toute mauvaise surprise.

Oui, définitivement, il valait mieux que José restât où il était plutôt que de venir leur prêter main forte. Sans tourner la tête, le regard toujours fixé vers les zombies qui avançaient, Pierre héla leur garde du corps.

"José ? Reste où t'es et surveille la rue ! On se débarrasse des deux qui nous arrivent dessus et on continue la fouille..."

Se mettant face à l'ouvrier, le jeune artiste leva le couvercle de poubelle pour se protéger avant de porter un coup d'estoc avec le pied de parasol, cherchant à atteindre son adversaire en pleine tête. Surtout ne pas se livrer et bien veiller à rester au même niveau qu'Alix ! Ils devaient se couvrir mutuellement pour éviter qu'un monstre ne se glisse entre eux. Chacun le sien et l'affaire devrait être conclue de façon méthodique...

Pierre attaqua un des deux zombies, l'homme.
Le zombie bloqua le coup avec son avant bras, repoussant l'arme, la laissant glisser sur son coté.
Il chercha à frapper, mais Pierre para le coup et mit en déséquilibre son adversaire direct, gagnant l'initiative du prochain coup.

Alix s'occupait de la femme.
Elle frappa avec son pied de parasol un coup bien porté, et vint frapper la tête de la zombie.
Le crâne laissa une marque et, bien qu'un peu désorientée, elle chercha à frapper la borgne.
Son coup fut bloqué par le magnifique couvercle de poubelle, et elle tomba sur les fesses à terre.

De son coté, José n'avait pas beaucoup de chance.
Deux chiens, zombifiés, arrivant de l'ouest au pas de course, fonçait sur le groupe.
Ces bêtes là, ça se gère difficilement au corps à corps, alors profitant de son avance, il tenta une rafale de trois tirs.
Aucun coup ne toucha, mais au contraire, l'origine de ses tirs alertèrent deux autres zombies qui apparurent derrière les voitures 7 et 8.

Spoiler:

Le premier échange de coups entre Pierre et son adversaire se termina par un match nul. Qui aurait pu croire qu'un zombie parvienne à bloquer et à dévier une attaque ? Ou alors l'artiste s'était montré particulièrement maladroit dans sa frappe, commençant certainement à fatiguer devant l'enchaînement des combats. Heureusement, à côté de lui, son alliée se montrait plus efficace réussissant à toucher sa cible. De plus, les boucliers montraient clairement leur utilité. Non seulement, ils avaient un aspect défensif non négligeable mais également, ils surprenaient les monstres au point de les déséquilibrer.

Soufflant, Pierre s'apprêtait à frapper de nouveau lorsque des coups de feu retentirent dans son dos. José aurait-il des problèmes au point de se risquer à faire du bruit ? Trop absorbé par ce qu'il se passait devant lui, le jeune artiste ne pouvait pas se retourner, d'autant que deux nouveaux décérébrés apparaissaient, attirés par la chair fraîche devant eux.

"Merde !", jura sourdement Pierre. "Faut qu'on se barre... On va pas tenir s'ils sont trop nombreux..."

Profitant du déséquilibre de son adversaire direct, le jeune homme changea de tactique. Au lieu de viser la tête de la pointe de sa lance, il décida d'utiliser le pied de parasol comme une masse, frappant de toutes ses forces latéralement sur le genou du zombie. Après tout, cet ustensile était en métal et devait pouvoir être utiliser de taille également. Avec un peu de chance, il briserait la jambe du monstre, le faisant tomber à terre où il pourrait l'achever en lui explosant la tête d'un coup d'estoc.

De toute façon, il leur fallait reculer face à l'adversité, veillant à toujours présenter un front uni, telle une mini-phalange macédonienne ou hoplitique.

Les coups de feu de José ont appelés l'aide au secours.
Mamadou et Akim dévalaient les escaliers pour venir vous soutenir.

De leur coté, la phalange des poubelles risquait gros.
Pierre n'arriva pas à endommager son adversaire. Le coup porta, sûr, mais rien. Le zombie plia un peu la jambe avant de frapper du poing dans le bouclier, repoussant l'artiste d'un pas. Les forces entre l'homme et l'infecté se valaient trop.
Alix frappa son adversaire direct pour l'étourdir et se retrouva à la tuer, le crâne flanchant sous le coup et la femme zombie tombant à terre inanimée. une bonne chose de faite.

Les chiens se rapprochaient de José en courant, et il avait le temps de tirer trois fois, mais les chiens auraient le temps de le mordre.
Il tira. Le première balle vint perforer le crâne du premier chien. L'élan de l'animal le fit rouler sur deux mètres avant de le laisser choir sur son flanc.
La seconde balle manqua et la troisième vint traverser le crâne du second chien alors qu'il sautait, laissant à peine le temps à José de s'écarter pour laisser le cadavre volant s'écraser au sol.

Mamadou et Akim étaient à présent aux escaliers et Alix avait reculé à hauteur de la voiture 5, laissant Pierre seul face à son adversaire et aux deux autres arrivant derrière. Pierre ne put que reculer sans se retourner, de peur de se faire agripper par le zombie.

Quelle plaie ! Pierre n'arrivait pas à "blesser" son adversaire. À croire que ce dernier possédait une armure sur laquelle rebondissait l'arme rudimentaire avec laquelle l'artiste s'était équipé. Veillant à ne pas baisser sa garde, le jeune homme reculait, pas à pas, s'attachant à ne pas tourner le dos au monstre devant lui. Normalement, ces créatures ne sont pas supposées être particulièrement vives mais on ne savait jamais. Si celui-ci se montrait aussi rapide qu'il était fort, il aurait vite fait d'entraver la fuite de Pierre, le laissant à la merci de ses petits copains qui avançaient en traînant la pattes.

Justement, en parlant d'eux, les deux nouveaux zombies s'approchaient, certes lentement, mais inexorablement, claquant des dents à l'annonce du futur repas qui les auraient fait saliver s'ils avaient été encore vivants... Pierre ne pouvait vraiment pas se permettre de les attendre, d'autant plus que l'aile droite de la phalange, après avoir occis son adversaire direct par un coup chanceux, avait mis les voiles, le laissant seul face au danger.

Ce n'est pas l'envie qui manquait à Pierre de faire la même chose en rompant le combat mais il avait bien trop peur de tourner le dos à son vis-à-vis. Levant le bouclier en protection, il porta un coup de la pointe de sa "lance" en direction de la tête du monstre, puis recula lentement de deux pas, avant de porter un nouveau coup, visant toujours le même endroit.

Allez ! Il ne fallait pas désespérer, ça finirait bien par passer ! Restait à espérer que ce soit avant l'arrivée des renforts côté morts-vivants...

Les renforts arrivaient pour les sortir de là, mais visiblement, Pierre tenait à son combat. Soit.
Il recule de deux pas, frappant son ennemi. Le zombie para avec son bras, mais cette fois, la barre gagna. L'avant-bras du zombie craqua, avant de se plier en deux, l'humérus et le cubitus cassés en deux. Bien sûr, le zombie tenta de se défendre et d'attaquer l'humain, mais Pierre repoussa le zombie et lui asséna un coup de bâton dans le cou. On entendit le cou se briser et la tête du zombie tomba sur son épaule droite.
Oh, il est encore bien portant, c'est juste que son cou ne soutient plus son crâne. Laissez lui un peu de temps et il réessayera de mordre.

Akim était à présent à une distance suffisante pour tirer de façon précise.
Il dégaina son arbalète et alluma un des deux zombies. Le carreau se planta au milieu de sa cage thoracique, le faisant tomber sous l'impact. Il commençait à se relever.
Le second zombie était, lui, à portée de bras de Pierre et l'attaqua. Pierre para avec brio, frappant son second ennemi avec son bouclier.

Aucun nouvel ennemi n'apparait pour le moment et Mamadou, le grand black avec sa barre de fer sera bientôt là pour t'épauler.

Enfin ! Il y avait enfin un coup qui parvenait à percer les défenses de ce maudit zombie. Pourtant, Pierre avait bien crû avoir encore raté sa frappe lorsque son adversaire parvint à parer avec son avant-bras. Heureusement, le jeune artiste avait mis assez de puissance pour réussir à briser l'os. Avec un bras en moins pour se défendre, le monstre devrait se montrer un peu plus vulnérable d'autant d'une autre attaque de l'humain était pratiquement parvenu à lui rompre le cou.

Seul problème. Profitant du temps perdu à se battre contre super-zombie, ses petits camarades en avaient profité pour se porter au niveau du combat. Heureusement, plus rapides que la cavalerie américaine, les renforts arrivaient. Une des deux créatures fut projetée en arrière, une flèche plantée dans la poitrine. Ça ne l'avait pas mise hors de combat, hélas, mais ça suffisait déjà à gagner quelques délais. Le dernier attaquant fut contré par le couvercle de poubelle/bouclier, l'empêchant d'arriver au contact.

Les choses n'étaient pas au mieux pour autant mais la situation s'équilibrait un peu.

Frappant une nouvelle fois son adversaire direct d'un coup de pointe, Pierre rompit ensuite rapidement le combat, reculant de deux ou trois pas pour se porter au même niveau que les renforts qu'il sentait arriver dans son dos. Encore quelques échanges de coups et cette menace serait bientôt éliminée, leur permettant, peut-être, de reprendre la fouille interrompue des véhicules.

Mamadou arriva au niveau de Pierre et explosa le crâne du second d'un coup de tuyau métallique vertical.
Pierre réussit son coup, touchant le cou de son adversaire et le transperçant de part en part, mais se faisant, il coinça son arme dans gorge du zombie, qui n'était pas mort pour autant. Celui-ci, un peu coincé et le souffle coupé, gesticulait beaucoup et réussit à griffer le visage de Pierre, lui laissant trois traces de griffures en travers du visage, qui commencèrent à saigner un peu. Coup de chance, les yeux ne furent pas touchés.
Continuant de gesticuler, le zombie força Pierre à lâcher son arme, et le zombie tomba à la renverse, décoinçant l'objet et laissant s'écouler par la gorge une grande quantité de sang noir. Il mourut dans les secondes qui suivirent.
Alix frappa le zombie à terre, qui sans surprise, eut le crâne explosé et la cervelle répandue à terre. Dégueu.

Tout redevient calme, mais il faudrait songer à soigner Pierre.

Putain ! Saloperie de Zombie de merde ! Cet enflure avait réussi à le toucher avant d'expirer... Heureusement que ce n'était qu'une simple griffure (enfin du genre à laisser trois stries parallèles quand même sur le visage de Pierre) et pas une morsure, les risques d'infections étaient moindre mais ça ne dispensait nullement de soigner la blessure avant de poursuivre.

Finalement, l'alliée de circonstance que le jeune artiste avait trouvée cachait, sous une apparence rapiécée, une célérité à toute épreuve, une rapidité d'exécution telle qu'elle lui permettait d'enchaîner les aller-retours et les frappes efficaces comme en se jouant. Au fond, être un terroriste offrait plus de disposition au combat de rue que de passer ses journées à dessiner en s'efforçant de caricaturer ses semblables. Wonder-Woman n'avait qu'à bien se tenir, sa remplaçante était toute trouvée ! Pendant que Pierre galérait à se débarrasser d'un seul adversaire, ses compagnons avaient fait place nette, leur permettant de souffler un peu après l'explosion de violence.

Ramassant le pied de parasol, finalement pas si efficace que ça, le garçon grimaça en sentant une douleur au niveau de ses plaies. Sortant un pansement de son sac, il entreprit de l'appliquer du mieux possible, essayant d'arrêter au plus vite le saignement. Encore, deux ou trois blessures du même genre et il ressemblerait à Alix.

"Putain !", jura encore une fois Pierre d'une voix sourde. "C'est tout juste... Bon, maintenant que tout semble calme, on va peut-être pouvoir voir ce qui se cache dans les voitures, là-bas. Ne touchez à rien en attendant, ici."

Il ne s'agirait pas que José se remette à traficoter les bagnoles les plus proches, avant qu'ils n'aient vidé celles plus éloignées.

Se frottant machinalement le pansement, Pierre se dirigea lentement vers le groupes de trois voitures (6, 7 et , objectif précédent de la fouille. Observant les environs à l’affût du moindre mouvement, le jeune homme inspecta le contenu de la première.

[Pierre: -1 pansement]

La blessure de Pierre cesse de saigner. Elle ne démange pas et rien ne semble indiquer une infection, que ce soit zombie ou autre.

Akim en profite pour récupérer son projectile dans le zombie à terre.
Mamadou essuya son arme sur le tissu du vêtement d'un des zombies.


La voiture 6 a eu le pare-brise explosé de l'intérieur (puisqu'on le retrouve devant la voiture) et un premier coup d'oeil dedans ne révèle rien. Pas de présence, mais visiblement pas de trucs à piller. Fouiller la boite à gants ou le bas des banquettes révèlera peut-être plus de choses.
Mamadou vous rejoint en disant à vous basse:

- Je reste avec vous, parce que si vous crevez, on va se faire enguirlander par le chef.

Vous voyez bien les deux autres. Qu'en dire ?
La voiture 7 est une voiture familiale avec une porte ouverte. Son réservoir semble avoir été pillé à la va-vite, il reste encore un tuyau qui sort et une flaque d'essence au sol.
La voiture 8 est dans une zone d'ombre. C'est une voiture de luxe, avec fenêtres teintées, toit panoramique, jantes spéciales et tout l'avant encastré dans un lampadaire (qui du coup est cassé lui aussi).

Bon, rien à signaler apparemment dans ce premier véhicule. On dirait qu'un de ses occupants, piégé à l'intérieur, avait fait ce qu'il pouvait pour sortir rapidement. Il n'y avait visiblement aucun signe de présence, pas de menace mais rien non plus de récupérable à première vue.

La voiture familiale, juste à côté, semblait offrir plus de possibilités. S'en rapprochant, Pierre empocha au passage le tuyau qui sortait du réservoir d'essence (ça pouvait toujours être utile pour siphonner un récipient en cas de besoin) et jeta un regard à l'intérieur de l'habitacle. Tout semblait tranquille mais il ne fallait pas relâcher sa garde sous peine de graves déconvenues. Restant sur le qui-vive, le jeune artiste chercha s'il y avait quelque chose d'intéressant qui trainait sur les banquette ou dans la boite à gants, avant d'aller ouvrir le coffre et d'en inspecter le contenu.

Une fois mis de côté les choses récupérables, il serait temps de se tourner vers la voiture de luxe accidentée. Sa position dans l'ombre incitait à faire preuve de prudence avant de s'en approcher. Certes, on ne risquait pas de tomber sur un zombie vigoureux et autonome (ce dernier serait déjà sorti au bruit du klaxon pour participer à la curée précédente) mais, même affaibli, un de ces monstres pouvait encore se montrer dangereux en gisant sous le véhicule par exemple et n'attendant qu'un instant de distraction pour planter ses dents dans un mollet passant à portée…

La première voiture est vide.
Pierre ne rencontre pas de zombie dans la voiture familiale et la fouille.
Il trouve:

- de la paperasse dans la boite à gants, avec une lampe de poche.
- un paquet de cigarettes, un briquet entre les sièges conducteur et passager avant.
- un sac à dos d'enfant, rempli avec des vêtements, un doudou abîmé et un sandwich.
- deux valises pleines de vêtements dans le coffre, et un sac de vivres sur la banquette arrière.

Visiblement, la famille avait prévu de partir et s'est vue obligée de laisser tout ça en plan avant de fuir à pied.
Toutes les valises et tous les sacs sont marqués "Bellard", sans doute le nom des propriétaires.


De son coté, quand Alix tape contre la portière, on entend des coups dans le coffre, suivi d'un bruit de quelque chose qui remue, auquel on ajoute un bruit de quelque chose qui bouge à l'avant du véhicule. Et ça a l'air bien énervé... l'un comme l'autre.

- Bordel, ça a l'air gros.