Ce monde est une caricature du vrai.

Sortant de l'espace Dali, Pierre se dirigea vers le centre de la place, un demi-sourire aux lèvres. Il ne s'attendait pas à trouver une telle organisation en arrivant ici. Après son accueil à la barricade est, il avait été guidé, sous bonne escorte, jusqu'à la zone de quarantaine où Alexis l'avait examiné avec attention et déclaré bon pour le service. Cette décision avait très nettement détendu l'atmosphère, tant était grande la peur d'avoir introduit un infecté dans ce secteur encore préservé.

On lui avait dit d'aller trouver un certain Jean ou sa collègue Marie. Ils auraient soi-disant un truc pour lui. Restait à voir en quoi consistait le dit truc. Était-ce un cadeau de bienvenue parmi la joyeuse bande des rescapés ? Ou peut-être plus certainement une sorte de troc à lui proposer… Une manip' du style "Je te donne ceci et tu vas faire cela pour moi en échange". Pas trop les habitudes de Pierre tout ça mais il lui faudrait bien faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Pour le moment, il avait tout intérêt à rester ici, le temps de reprendre des forces. La vie y semblait quand même bien plus facile qu'à l'extérieur.

Avisant un homme et une femme occupés à trier différents paquets, Pierre s'avança.

"Salut. Vous être Jean et Marie ? J'viens d'arriver et y'a un toubib, au centre qui m'a dit que vous auriez quelque chose pour moi…"

Enfouissant les mains dans les poches, son bonnet bien enfoncé sur la tête, le jeune homme laissait son regard vagabonder de part et d'autre, observant les aménagements qui avaient été apportés à cette place et les personnes, équipés d'armes improvisées, qui allaient et venaient par petits groupes. Oui, il faudrait qu'il pense à se procurer de quoi se défendre. Un simple couteau ou une clé à molette serait déjà bien plus utile que ses poings nus s'il venait à se trouver face à face avec un de ces zombies qui hantaient les rues depuis quelques jours.

Jean, Marie et le Capitaine
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Jean et Marie parlaient à une troisième personne, habillé comme un policier gradé.
Lorsque Pierre arriva, les trois se turent et écoutèrent ce qu'il avait à dire.
Jean commença à prendre la parole "Ah oui, nous-" et fut interrompu par le policier: "Ah, l'artiste des rues ! Je suis le responsable ici. Si tu acceptes de nous aider, on te donne un objectif simple et un petit sac de vivres pour la soirée. On a pas grand chose, alors on rationne, mais on a besoin de bras pour aller chercher de quoi tenir.

Derrière lui, Katty attrapait un sac plastique type supermarché et fourrait dedans un mini-pique-nique et une boite de pansements.

"C'est pas grand chose, mais on peut pas se permettre de te confier plus."
"Fais le tour de la place, essaye de te trouver une arme et va parler à Rémi, à la barricade sud. Il a besoin d'un gaillard comme toi, vif et discret.

En regardant autour de toi, tu pourras trouver aisément des bâtons de marche ou des bouts de bois. Ce n'est pas grand chose, mais ça peut être utile.

La barricade sud est installée au milieu des escaliers, zone stratégique, puisque les zombies ont du mal avec les escaliers. Quatre chaise et un petit feu au fond d'un bidon rouillé, et trois hommes armés de simples revolvers de police.

Bon la deuxième hypothèse était donc la bonne. Même ici (surtout ici peut-être), on n'avait rien sans rien. Pierre allait donc devoir mettre la main à l'ouvrage pour obtenir le droit de rester. Le sac ne contenait pratiquement rien, mais c'était toujours un début. En fait, ce cadeau semblait surtout être là pour celer le marché. L'accepter revenait à signifier son accord pour fournir une aide au groupe.

"Ça marche !", annonça tranquillement l'artiste en prenant le sac qu'on lui tendait. "J'vais voir ce que je peux trouver et rejoindre votre pote Rémi. Au fait, y'a beaucoup de rescapés qui se sont regroupés ici ?"

Fourrant ce qu'on lui tendait dans son sac à dos, Pierre s'éloigna, à la recherche d'objets pouvant lui servir d'arme. Il avait besoin d'un objet assez lourd, pouvant servir de gourdin ou de matraque. Avisant un chevalet de peintre, il en déboîta un des montants avant d'en éprouver la solidité. Oui, à défaut de mieux, ce truc devrait faire l'affaire. Il lui fallait maintenant quelque chose pouvant frapper à distance, pour éviter qu'une de ces saloperies s'approche trop près de lui, une lance ou quelque chose du même style. Se dirigeant vers les terrasses de cafés, il regarda comment étaient faits les parasols, l'idée étant de récupérer la partie inférieure de la tige de support métallique, la moitié possédant généralement un bout pointu. Peut-être même qu'en réussissant à arracher la toile et les baleines, il arriverait à se confectionner une lance assez longue, sinon, il se conterait de prendre trois ou quatre pieds de parasol pointus. Ajoutant à ça un couvercle de poubelle en fer en guise de bouclier et il serait paré.

Une fois équipé, pas très rassuré quand même, Pierre rejoignit la barricade sud à la recherche de Rémi. Arrivé à proximité, il ne put s'empêcher de lancer un regard d'envie vers les revolvers des gardes. D'accord, il ne savait pas s'en servir mais il ne demandait qu'à apprendre. Et dans la série guerrier de la nuit, un flingue, ça faisait vachement plus sérieux qu'un pied de parasol...

" Un petit nombre, oui. On ramène autant de rescapés qu'on peut, mais ces infectés sont partout."

Tu récupère un pied de chevalet et tu examines les parasols. Ce sont des parasols démontables, une partie basse qui se plante dans un pot, qui se serre contre la partie haute avec la toile plastique. Virer la toile plastique est un peu galère, mais la partie basse fait bien un mêtre quarante, de quoi te donner un peu d'allonge.
Tu récupères aussi un couvercle de poubelle en plastique (pas de poubelle en métal dans le coin).

Code:

Pied de chevalet (arme de fortune, 2 dégâts)

Code:

Pied de parasol (arme d'hast, 2 dégâts)

Code:

Couvercle de poubelle (+1 dé parade)

En arrivant vers les gardes sud, Rémi s'avança vers toi et présenta la mission:


"Salut ! Je suppose que c'est le Capitaine qui t'envoie, hein ? Il nous envoie toujours les nouveaux arrivants. Tu vois, la rue Gabrielle, c'était une petite rue calme assez étroite. Les zombies s'avancent pas des masses par ici, c'est plutôt calme. Mais nous y avancer nous obligerait à ajouter une barricade et ici on est dans les escaliers. Enfin bref. On a commencé à fouiller calmement les échoppes avec d'autres gars, mais ça a failli mal tourner. Puisque t'es tout seul, tu vas t'occuper des bagnoles. Y'en a une quinzaine à faire. T'y vas, tu fouilles et José sera là en cas de zombie pour te soutenir."

José, grand mince avec un flingue, réagit à son nom.
Il n'attendait que Pierre pour avancer, pas super rassuré à l'idée de se faire envoyer en mission.

"Si ils sont trop nombreux, tu te fais pas chier, tu lâches tout et tu reviens ici."

"T'en fais pas, j'ai rien d'un héros...", commenta Pierre devant les conseils de prudence de Rémi. "J'suppose que je dois rapporter ce que je trouve d'utile dedans ? Y'a un truc particulier à rechercher ?"

Bon, puisqu'il faut y aller ! L'artiste cala le pied de chevalet dans son sac à dos, l'extrémité dépassant et prête à être saisi en cas de problème. S'il perdait sa lance improvisée, il se resterait pas mains nues devant les monstres mais il valait mieux éviter de penser à ça... Franchissant la barricade, il descendit prudemment les marches menant vers la rue Gabrielle. Il ne devrait pas y avoir de zombies si près, mais on ne savait jamais.

La présence de José, derrière lui, était quand même rassurante même si Pierre eut plutôt été partisan d'échanger les rôles pour cette petite reconnaissance. Mais bon pas le moment de le dire au risque de froisser son ange gardien. l'artiste en herbe avait besoin de l'entière collaboration de ce dernier. Il fallait donc ménager l'homme et ne pas risquer de le vexer avec des plaisanteries douteuses.

Parvenu en bas des marches, le "héros malgré lui" regarda à droite, puis a gauche, essayant de jauger le secteur le moins dangereux. Bon, quand faut y aller...

"José.", demanda-t-il à mi-voix. "Peux-tu surveiller le côté gauche pendant que je vais fouiller quelques bagnoles à droite ? J'ai pas envie qu'une de ces crevures se foute entre moi et l'accès à la place du Tertre. Si tu vois du mouvement, tu m'appelles et je rapplique vite fait !"

Pas rassuré le moins du monde, Pierre s'attaqua à la fouille des voitures, commençant par celle qui était en face de lui et remontant vers la droite. Il allait lentement, prenant bien le temps d'observer l'intérieur avant d'ouvrir la portière, puis le coffre. La lance improvisée était tenue par la main gauche, sous le couvercle de poubelle, laissant la main droite libre pour actionner les poignets.

"Bouffe, armes, fringues... Tout ce que tu jugerais utile, quoi."

[Jet de rencontre: 8 !]

Un zombie remontait l'allée depuis l'est (donc gauche pour nos héros) et avançait doucement.
José recula de quelques pas et se cacha derrière une voiture.
Une balle pourrait sans doute le toucher et le descendre, mais le bruit attirerait du monde.

De son coté, Pierre put voir la forme du zombie un peu loin et José agir.
Il constata que la voiture semblait vide (à part une carte routière et un jouet sur la banquette arrière).
Les clefs étaient sur le contact et les portières n'étaient pas fermées.
Le coffre en revanche, impossible de dire ce qu'il y avait dedans... et il avait été fermé.

Bon, la rue n'était pas aussi déserte que ça en fin de compte mais un seul zombie en vue, ça n'allait pas trop mal. Vue la vitesse de progression de ces énergumènes, il se passerait quelques précieuses minutes avant qu'il ne devienne une menace et, en plus, ce brave José était là pour le couvrir, n'est-ce pas... Pas trop habitué à compter sur les autres pour l'aider, Pierre n'était pas tellement tranquille à l'idée de devoir remettre sa sécurité au bon vouloir d'un étranger mais il n'avait pas vraiment le choix pour le moment.

Pas rassuré pour deux sous, il était à côté de la voiture. Cette dernière semblait sûre. Pas le moindre mouvement, ni le moindre bruit à l'intérieur... À première vue, il n'y avait rien d'intéressant dedans, mais ce foutu coffre était fermé et l'artiste se doutait bien que les mots "tu fouilles", employés par Rémi, signifiaient aussi "tu regardes bien partout, y compris dans le coffre". Coup de bol, les clés étaient sur le contact, ça éviterait de devoir forcer le coffre à mains nus...

Prudent, Pierre ouvrit brusquement la portière, prêt à faire un saut en arrière au moindre mouvement suspect. Puis, rapidement, il mit le contact sans démarrer la voiture pour vérifier le niveau de la jauge d'essence, puis retira les clés pour passer à l'arrière du véhicule. Après un nouveau regard circulaire pour vérifier que tout était calme, que monsieur zombie arrivant de l'est ne s'était pas trop rapproché et qu'il n'allait pas à la rencontre de copains arrivant, eux de l'ouest, le jeune homme ouvrit le coffre, adoptant la même tactique que pour la portière. Pas le moment de trouver quelqu'un dans le coffre ! Quoiqu'un décérébré enfermé dans le coffre, ça devait faire un minimum de bruit quand même en sentant de la viande fraîche si proche...

Une fois le coffre ouvert, il serait temps d'en inspecter le contenu et de trouver, entre autre, le kit de changement de roue. Une bonne vieille manivelle de cric, ça devait être plus efficace que l'espèce de gourdin qu'il s'était fabriqué dans un combat au corps à corps...

[Alix arrive depuis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]

La jauge d'essence indiquait un réservoir bien entamé, à savoir 15 litres.
Tu trouves dans le coffre:

Code:

ARMES
Cric (3 dégâts, need Force 6)
Démonte pneu en crois (Arme de qualité, 2 dégâts)
Valise de voyage (contient des fringues, 2 slots) (3 dégâts, need Force 6)

ACCESSOIRES
Couverture (2m x 1m)
Ampoule pour phares
Triangle réfléchissant

COSTUMES
Gilet jaune

Faudra penser à venir siphonner tous ces réservoirs lors d'une prochaine virée. Avoir des stocks d'essence pourrait se révéler crucial dans les jours à venir et il conviendrait de ne pas se priver d'une réserve aussi proche de leur refuge. Certes, une quinzaine de litres par véhicule, ce n'était vraiment pas beaucoup mais ce serait ridicule de ne pas en profiter. Et il suffit juste de revenir avec un tuyau et un bidon pour opérer le transfert...

Bon, on verra ça plus tard en tout cas. La fouille du coffre ne donna rien de bien concluant. Le cric était bien tentant mais assez lourd à manier, les fringues dans la valise et la couverture pouvaient toujours être utiles pour d'autres réfugiés, quant au démonte pneu, voila qui était utile pour remplacer le pied de chevalet. Aussitôt, Pierre effectua l'échange, laissant sur place son mauvais gourdin pour mettre l'instrument en ferraille dans son sac. Puis, sortant du coffre, la valise, la couverture et le cric, il les plaça au milieu de la rue pour les ramasser au retour.

Apercevant la silhouette d'Alix qui descendait les escaliers, Pierre marqua un temps d'arrêt pour l'attendre avant de continuer la fouille des autres voitures. On lui envoyait des renforts finalement. Ce n'était pas plus bête. Avec José qui surveillait déjà un accès de la rue, avoir quelqu'un qui fasse le gué pour l'autre direction ne semblait pas idiot. Ça éviterait de se faire surprendre par un cadavre sur patte en quette d'aventure...

Bon, le visiteur côté est restait encore loin et il n'y avait rien de nouveau à l'ouest... Donc, direction le véhicule suivant pour la suite des opérations ! En espérant que la fouille donnerait de meilleurs résultats cette fois...

[Maj Inventaire]
[Pierre: -1 Pied de chevalet, +1 Démonte-pneu]
[Posés dans la rue: Valise pleine, Couverture, Cric]

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Vert: Pierre, Rose: Alix, Bleu: José, Rouge Zombie.
J'ai oublié le mouvement de Pierre, qui se dirige vers le coté ouest.

[Jets de rencontre: 9 (Alix), 10 (Pierre)]

La voiture que vérifie Alix est occupée par un zombie, place conducteur. Il est attaché et a été "réveillé" par ton coup de bâton.
Il regarde dans ta direction en tendant les bras. Son bras heurte légèrement le klaxon, ce qui provoque un bruit très court, pas très fort, mais bel et bien présent.

La voiture qu'il occupe possède un sac à dos sur le siège passager, qui est fermé. Le contenu du coffre n'est pas visible sans l'ouvrir.

Le bruit du klaxon a fait réagir l'autre, en bas de la rue, qui aperçoit alors Alix et avance vers elle.
José ne bouge pas, et attends le dernier moment.

De son coté, Pierre tombe sur une voiture qui a déjà été fouillée: coffre ouvert, zombie mort à l'intérieur.
En jetant un coup d'oeil sur les suivante coté ouest, tu constates que les deux autres voitures que tu vois ont sans doute déjà été visitées aussi, sûrement par les hommes de Rémi.

Merde, pas le bon plan tout ça, les bagnoles suivantes devaient être dans le même état que celle qu'il venait de voir. Ce con de Rémi aurait pu lui indiquer qu'il avait déjà fouillé une partie des véhicules et lui indiquer lesquels. On aurait évité une perte de temps avec ces conneries... Regardant au loin, vers l'ouest, Pierre ne voyait toujours aucune menace. Ce n'était pas la même chose, côté est...

Celle qui les avait rejoint s'amusait à exciter un zombie, le poussant à s'agiter et à faire un bruit plutôt inutile par les temps présents. La preuve ! Le petit copain, bien tranquille au bout de la rue, venait de se décider à venir les voir. Mais putain, la fille n'avait pas appris à être discrète ou quoi ? Par les temps qui couraient, c'était de la folie de faire un tel bruit... Pierre grimaça, réalisant que s'il continuait vers l'ouest, le zombie aurait le temps de lui couper la retraite vers l'escalier. Bon, José et la fille bizarre étaient là pour le neutraliser mais ça risquait de faire encore plus de bruit (surtout avec le pistolet de José) et pouvait attirer de nouvelles créatures.

Revenant sur ses pas, Pierre constata que l'occupant de la voiture était attaché derrière son volant. C'était une bonne chose déjà mais bizarre quand même que les hommes de Rémi ne l'aient pas éliminé comme celui de la voiture suivante... En tout cas, il ne risquait pas, sauf accident, de sortir de là et de venir les embêter. Ça leur laissait un peu de temps pour s'occuper de lui, pour le moment, il y avait une autre priorité.

Se portant au niveau de José, Pierre refit passer sa lance improvisée dans la main droite, gardant le couvercle de poubelle dans la gauche.

"Ne tire pas...", murmura-t-il à son garde du corps. "Il vaut mieux s'en débarrasser en silence."

Se protégeant avec son bouclier de fortune, l'artiste s'avança vers le zombie qui se dirigeait vers eux. Tout en veillant à rester hors de portée de ses mains griffues (et de sa bouche dentue ^^), il porta rapidement un coup avec la pointe du pied de parasol, visant la tête. S'il pouvait rapidement mettre le monstre hors de combat, ça leur simplifierait grandement la vie...

Citation :

[Pierre: Achèvement débloqué: First Blood: premier combat de la saison / Pas de bonus]
[Alix: Achèvement débloqué: First Blood: premier combat de la saison / Pas de bonus]

Pierre a l'initiative avec son arme d'hast.
Il attaque (31) et le zombie se défend (20). Il lui donne un coup de pied de parasol.

Le zombie avance vers Pierre et donne un coup de griffe (22) que Pierre pare avec son bouclier (27).

Alix lance un défi d'agilité à un zombie attaché (ça va, pas trop dur ?)...
Elle attrape le sac (25) et le zombie est bien moins rapide qu'elle (9).

En se redressant, le zombie retape encore légèrement sur le klaxon...

[Jet de rencontre: 9] (foutue chance u_u")

Un second zombie apparut derrière le premier. Il lui manquait un bras et son oeil droit coulait. Mais le son du klaxon l'attirait vers vous.

On se serait presque crû dans un bon vieux péplum, en plein milieu d'un combat de gladiateur. Lance, bouclier d'un côté et mains nues de l'autre. Pas très équitable me direz-vous... Ouai, peut-être ! Mais quand on savait que la personne désarmée était celle qui avait des chances de vous coller une ignoble maladie, voila qui rétablissait quand même l'équilibre.

Bon, premier round. La lance a touché sa cible, pas aussi efficacement que prévu, et le bouclier a joué son rôle. Passons maintenant au deuxième round... Il ne fallait pas que ce combat s'éternise sous peine d'attirer des spectateurs, pas vraiment espérés dans un moment pareil.

Se remettant en garde, le couvercle de poubelle toujours prêt à parer un nouveau coup de patte, Pierre observait son adversaire, cherchant la faille pour l'achever d'un seul coup. Comme pour l'encourager dans son duel, le klaxon se remit à sonner, ponctuant l'affrontement de tut-tut joyeux. Putain, mais elle le faisait exprès ou quoi ? Elle voulait vraiment inviter à la fête tous les décérébrés du coin ? Et bien sûr, ça ne loupait pas, un autre de ces monstres pointait le bout de son nez, attiré par le bruit comme une mouche sur du miel.

Profitant de voir le nouveau venu encore à distance, Pierre repassa à l'attaque. Pas la peine d'effectuer de grosses feintes, de toute façon le zombie ne les comprendrait pas. Autant y aller franchement ! Son arme possédait une bonne allonge, lui offrant une relative sécurité, du moins face à une seule de ces créatures. La chanson serait différente lorsque son petit copain viendrait se mêler à la fête.

Essayant une nouvelle fois de toucher la tête, le jeune artiste porta un coup de pointe avec sa lance improvisée. Un pied de parasol, y'avait surement quand même des trucs plus sérieux pour éliminer ces monstres mais pour le moment, il n'avait que ça sous la main. Il faudrait faire avec...

[En fait, afficher les résultats de dés, c'pas immersif. Donc je stoppe.]

Alix lance son bâton de marche à José.
Il y a une petite distance, ce qui amène donc une petite difficulté.
Le bâton atterrit aux pieds du portugais, qui l'empoigne.

Pierre est toujours face à son zombie et attaque.
Le zombie tenta de parer le coup en levant le bras gauche, dont l'os cassa sous le coup.

José, qui voudrait bien éviter d'avoir à tirer une balle, frappe le même zombie que Pierre en restant derrière Pierre.
Il lui frappe dans la tête, le déconcertant un moment et lui faisant saigner l'oreille.

Le zombie tente d'attaquer Pierre. Mais grâce à une parade du feu de dieu, Pierre réussit à le repousser et contre-attaque aussitôt.
Il frappe avec son parasol et vient briser la jambe du zombie.

Le zombie s'écroule à terre, du coup, mais n'est pas mort.

Et oui, le zombie au klaxon avait été laissé là tranquille pour éviter qu'il ne réveille tout le monde.
Alix l'aura bien compris.
Elle attaque donc un zombie débile et attaché, presque sans défense.
Celui-ci a quand même ses bras de libre et tape contre le manche de parasol qui vient lui cogner les côtes.
Son coude vient taper contre le klaxon.

[Jet de rencontre !]

Un autre zombie arrive, derrière le précédent. Comme le précédent, il est en mauvais état et traîne la patte.

Putain ! Mais ils ont vraiment la vie dure, les macchabées, suite à tous ces évènements. Malgré les attaques combinés de Pierre et de José, cet abruti s'obstinait à rester encore en vie. Enfin, si on pouvait encore parler de vie dans l'état où il se trouvait... Une seule chose était certaine, c'est qu'il bougeait encore et se ferait un plaisir de croquer un bon morceau de viande bien fraîche, si cette dernière venait à passer à portée de ses dents. Il y avait quand même un peu de bon dans tout ça, le premier zombie était maintenant à terre et avait quand même l'air bien handicapé pour se relever tout seul. Une menace rampante était bien moins dangereuse que la même menace debout sur ses deux jambes.

Le deuxième invité à la fête se rapprochait de sa démarche vive et assurée habituelle. Cela laissait encore quelques secondes de répit... Et voila, qu'appelé par l'appel incessant d'Alix, un troisième larron faisait route vers eux. C'était quand elle voulait pour faire taire ce klaxon sinon Pierre et son ange gardien allaient finir par fatiguer face à tous les participants de la petite sauterie.

En attendant, il fallait profiter de l'opportunité et liquider définitivement le premier. Pas question de l'enjamber pour passer à la suite ! Ces bestioles étaient vicieuses et fort capables d'essayer de mordre un mollet passant à côté de sa mâchoire. Respirant un grand coup mais restant quand même à distance prudente, Pierre plongea sa "lance" dans le crâne du zombie à terre, essayant de l'épingler sur le sol, tel un vulgaire papillon. Puis, il revint en garde, faisait face à l'approche du monstre suivant. S'ils arrivaient comme ça, un à un, on pourrait peut-être jouer le combat des Horaces et des Curiaces, en éliminant les adversaires les uns après les autres. Et les nouvelles créatures étaient en bien mauvais états, parfaitement assimilables aux Curiaces blessés.

Bon, tout ça pouvait marché si l'autre arrêtait un peu de jouer avec le klaxon pour appeler de nouveaux renforts...

Face à son adversaire à terre, Pierre se saisit d sa lance et lui plante dans le crâne: la lance entre par l'oeil et lui éclate le crâne, ressortant par l'autre coté.
L'artiste ressort son pied de parasol sans encombre et peut désormais se concentrer sur le second zombie qui arrive.
Mais José l'a devancé et considère que se servir de son arme à feu est trop prématuré. Il prend son bâton et frappe le zombie.
Son coup le touche au cou, marquant le reste de peau qui lui restait là. Le portugais est un peu pris de court et se fait attaquer par le zombie.
Alors que celui-ci griffe l'air dans sa direction, il réussit à reculer en même temps et à rester hors de portée de ses coups. Sacrée esquive.

De son coté, Alix réussit son coup. Le pied de parasol lui fracasse la tempe et le cerveau du zombie s'écoule par la plaie.
Le zombie mort tombe mollement sur son volant et...

Si si

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La tête vient heurter le klaxon qui diffuse un bruit constant dans les alentours.

[Jet de rencontre avec malus !]

Mais pour le moment, personne ne répond... Ça ne devrait plus trop tarder.

Pas trop tôt ! Il fallait vraiment frapper comme des sourds pour obtenir un résultat sur ces maudits macchabée qui semblaient pourtant bien vivants, pas très frais certes, mais bien trop vivants pour le goût des survivants. Bref, positivons un peu. Le premier zombie avait fini de s'agiter pour rien. D'accord, il en restait encore deux dans la rue mais deux, c'est toujours moins que trois.

Mais, merde ! Putain, c'est quoi ce bruit, encore ? Comme si les petits "tut-tut" ne suffisaient plus, voila maintenant le bruit de klaxon devenait pratiquement continue. Autant diffuser l'information par haut-parleurs à tous les monstres des alentours. C'était un appel comparable à la mère de famille criant "à table" pour rameuter sa petite famille. À la seule différence que là, c'était des humains qui étaient supposés faire office de menu...

Etant revenu en garde, Pierre observa les deux monstres devant lui. Aucun nouveau venu malgré l'appel à la soupe, ce qui était plutôt une bonne nouvelle mais ça serait vraiment hyper sympa qu'Alix trouve un moyen de stopper ce vacarme...

Profitant de voir les zombies arriver l'un après l'autre, le jeune artiste vint porter main forte à José. Son adversaire n'a pas l'air particulièrement dangereux mais il fallait se méfier. Ces bestioles-là pouvaient se montrer particulièrement vicieuse. Prêt à parer un coup de griffe avec son bouclier, Pierre utilisa de nouveau sa lance pour attaquer, cherchant, une nouvelle fois, à atteindre sa cible en pleine tête. Il fallait faire vite, la dernière créature se rapprochait, lentement certes, mais de façon régulière.

Allez, on se motivait ! Il ne fallait pas oublier que la mission consistait à fouiller les bagnoles, pas à éliminer quelques décérébrés. Alors, ça serait sympa de sécuriser rapidement la zone pour pouvoir passer au travail principal...

[Jet de rencontre avec gros malus...]

Bordel de à la fin !
Personne ne vient. J'en suis déçu.

Le klaxon s'arrête.

Pierre attaqua le zombie face à lui, qui était déjà bien abimé. Un bon coup de lance et le zombie est repoussé à terre, une jambe brisée et la mâchoire éclaté. Mais il gigotait dans tous les sens !
Alix vint frapper l'autre. Le zombie, bien plus vif que ses confrères, attrapa le pied de parasol et tira dessus, obligeant Alix à le lâcher. L'arme tomba à terre et il sauta sur Alix. Parant avec son couvercle de poubelle, elle tomba néanmoins à la renverse et se retrouva, couché sur le dos, maintenant son bouclier de fortune au dessus d'elle et le zombie couché dessus.

Impossible pour elle de se relever pour le moment.
José ne put se résoudre à tirer, de peur de toucher Alix et entreprit de filer un coup de godasse pour faire basculer tout ça sur le coté et permettre à la jeune femme de se relever. Le zombie roula un peu plus loin, se retrouvant sur le dos. Alix pouvait se relever.

Les zombies étaient vraiment vachement robustes dans cette rue ou alors Pierre avait vraiment une arme de merde car cette saloperie, bien qu'à terre, gigotait encore dans tous les sens. Il ne pouvait pas se décider à crever une bonne fois pour toute ? Enfin, pour peu qu'un mort-vivant puisse vraiment mourir... S'ils devaient les découper en petits morceaux pour être certain que tout danger ait bien été écarté, ça allait vraiment être galère, et également bien fatiguant...

Il fallait tout de même avouer qu'une fois à terre, ces monstres paraissaient bien moins redoutable que debout sur leurs deux jambes et avançant vers soit, la bouche ouverte, dans la ferme intention de venir croquer un morceau de barbaque bien vivante. Une jambe cassée, ça restreignait bien la mobilité et offrait plein de possibilité de terminer le combat.

La créature était mal en point, qu'à cela ne tienne, Pierre allait s'arranger pour faire empirer son état. Il serait bien temps après de venir prêter main forte à sa voisine qui semblait confondre duel à mort et partie de jambes en l'air, à voir la façon dont s'était glissée sous le zombie...

Bon, assez plaisanté ! Le couple pied de parasol/poubelle allait de nouveau être sollicité, ayant, jusqu'à présent, amplement démontré son utilité. Restant à distance suffisante pour éviter un coup de griffe provoqué par les spasmes de l'agonie, Pierre frappa une nouvelle fois sa cible de la pointe de sa "lance" pour faire taire la menace à tout jamais. Frapper un adversaire à terre n'est certes pas très fair play mais le jeune artiste n'avait jamais été un adepte de la chevalerie, surtout face à de telles saloperies...

Puis, se reculant légèrement, il pivota pour faire face à la nouvelle direction dangereuse. Se protégeant derrière son bouclier improvisé, il s'approcha du dernier zombie, cherchant l'ouverture afin de lui porter un coup d'estoc, en direction de la tête si possible.