World 2-1

Superbe. Juste superbe. Alix n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait autour d'elle. D'abord, cet bâtard pourri qui vendait de la drogue s'était sauvé. Puis la bombe avait pété parce que ce débile de Gunther avait joué avec le détonateur. Puis, le coma. Puis le réveil à l'hosto, avec autant de docteurs que de flics et un oeil en moins. Puis cette histoire de morts qui sortaient de la morgue...

Le dernier truc clair, c'était quoi ? Un docteur dans la salle de ré-éducation... Un flic arrivé en panique dans la salle avec un boucan de tous les diables derrière lui... Un groupe de malades, de docteurs et de flics qui disaient qu'il y avait des survivants à la place Trucmuche... Et maintenant qu'ils l'avaient atteinte, ils l'avaient parquée dans une salle où un doc' était venu l'ausculter avant de la déclarer OK. Mais OK pour quoi ? Entre ceux qui disaient que le jugement dernier était arrivé, d'autres que les morts revenaient à la vie, d'autre que l'enfer s'était ouvert et tout, impossible de savoir ce qui se passait. Ah si : IL CAILLAIT. Et ce n'était pas le sac à dos qu'elle avait ramassé au passage par terre dans la rue qui aiderait.

Un des docs avait pointé Alix vers deux autres personnes, situées dans un petit coin de la place. Ce serait sûrement pour aider ; vu l'ampleur de la catastrophe et la précarité du refuge, tous les bras disponibles seraient mis à contribution. Donnant-donnant : on t'héberge, tu nous aides. Avançant clopin-clopant vers la pile de paquets (marcher pieds nus dans Paris et en chemise d'hosto, misère...), Alix héla du bras le groupe avant de s'approcher. Allez, fallait se rappeler les leçons de français de la fac...

- Besoin d'un coup de main ?

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Marie était un peu occupée, et c'est donc Jean qui répondit.

"Ah. Toi."

Il avait une mine un peu déconfite, et se tourna vers un coin de la place pour voir où était le Capitaine.
Il avait demandé à ce que ce gaillard lui soit envoyé dès qu'il aurait passé les tests.

"Commence par aller chercher des vêtements. Demande à John à la cuisine, il doit avoir ça. Ensuite, le Capitaine veut te voir."

Il attrapa un des sacs plastiques derrière lui et l'envoya à Alix.

"Tiens, t'en auras peut-être besoin"

Code:: Une bouteille d'eau

Code:: Une barre de céréales

Code:: 10 Pansements

- Sympa, merci !

Houla, l'accueil un peu froid. 100 balles que tous ces gars avaient vu sa tête dans les journaux avec comme sous-titre "La grognasse tueuse de banquiers sous les verrous" ou un truc du genre. Merde. Restait à espérer qu'il n'y avait pas de bourgeois ou de politiciens ici, ou ça deviendrait chelouuuuuuu.

Voyons voir... Une boîte de sparadraps, une petite bouteille d'eau et un snack. Pas le Pérou, mais vu la situation actuelle, il fallait pas s'attendre à recevoir du caviar et du champagne. Quoique, picoler un peu ferait de mal à personne, et vu comment les choses étaient barrées, nul doute que certains se péteraient comme des coings dés qu'ils trouveraient de l'alcool... L'alcool, ça sert à faire des Molotov, les gens.
Repartant dans la direction indiquée par le gars au tas de sacs plastique, Alix fouilla un peu du regard les alentours. La place était plus ou moins fortifiée avec des barricades de fortunes, des feux réchauffaient et éclairaient ceux étant dehors... Une sacrée organisation vu la rapidité avec laquelle cette... Chose avait frappé. La cuisine... Alix se souvenait avoir senti des odeurs de bouffe en sortant de la zone de quarantaine, ça devrait être là...
Une fois rentrée dans le musée, Alix partit vers la cuisine. Where is ~~Brian~~ John now ?

[Entrée dans l'Espace Dali]

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(Avec ta chance, aussi Rolling Eyes

)

Code:: Canne de marche (2 dgt)
Pied de parasol (Arme d'hast, 2dgt)
Couvercle de poubelle en plastique (+1 dé parade)
Parapluie (2dgt, +1 dé parade)

Code:: Bouteille d'eau

Code:: Rouleau de scotch

Tu peux décrire ce que tu prends (et si tu cherches un truc plus précis) et rejoindre la position que tu veux.

Beaucoup de merdes. Mais bon, il ne fallait ps s'attendre à trouver une machette ou une hache ici, hein. N'y avait pas que de la daube, cependant.
Un bâton de marche ? Utile, surtout pour quelqu'un qui sortait de l'hosto. Ce serait le diable de devoir s'arrêter reprendre son souffle toutes les 2 minutes... Un manche de parasol ? Long, solide et ça pouvait percer un bonhomme si on l'agitait assez violemment. Le couvercle de poubelle pourrait faire un bon bouclier. Adjugé pour ces trois-là.
En plus, Alix trouva un rouleau de scotch (l'item de réparation le plus utile au monde avec la super glue !) et une autre bouteille d'eau. Au moins, la soif ne la tuerait pas.

Manche de parasol, scotch et eau dans le sac, bâton de marche et couvercle à la main, Alix partit à la recherche du Rémi. Il était temps de bosser, même s'il devait être 10 heures passées.

En descendant les escaliers, tu tombes sur Rémi et ses hommes. En jetant un rapide coup d'oeil derrière eux, tu vois Pierre Jordane [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

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Rémi te serre la main et te montre le bas des escaliers.

"Salut, moi c'est Rémi. Ici, on garde le coté sud, les escaliers aident bien. Je viens d'envoyer deux hommes pour fouiller les voitures, mais ça serait cool qu'ils y restent pas cent sept ans. Si t'es d'accord, tu devrais aller leur filer un coup de main."

Il décala la barrière métallique pour laisser passer la jeune femme.

"Si y'a du grabuge, des coups de feu, on vient vous soutenir, et si ça chie trop, on se replie ici. Va pas mettre ta vie en danger. Si tu as les boules ou si tu te sens en danger, tu reviens."

- Je compte pas crever à peine arrivée, mais merci pour l'info.

Un peu d'action. Toujours avec son bâton et son couvercle, Alix ressemblait plus à un gamin qui jouait aux chevaliers plutôt qu'à une rescapée d'une catastrophe biologique. Mais pas le moment de se plaindre : laisser deux péons seuls dans les rues avec ce qui rôdait dehors n'était pas l'idée du siècle, surtout pas en pleine nuit. D'un autre côté, si des réfugiés continuaient à arriver en continu, il faudrait bien trouver un moyen de les nourrir et les abriter. A moins qu'un génie du jardinage ne réussisse à arracher les pavés de la place et planter des carottes dans la rue...

Descendant le petit escalier, Alix jeta un coup d’œil dans la rue avant de s'engager sur les pavés. Il ne s'agirait pas de tomber nez-à-nez avec un cannibale ou que les fouilleurs ne lui cassent la tête, hein ?

Eeeeeeet... ça se passe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]...

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