Amelia Mercer, parce que si vous croyiez être blasé... [100%]

État-Civil :

NOM :Mercer
PRÉNOM :Amelia
AGE :22 ans
DATE DE NAISSANCE : 17 Août 1992
SEXE : Féminin
NATIONALITÉ : Américaine
PERMIS : Son entourage y avait un peu pensé, mais vu l'état de ses réflexes, c'était mieux pas...
SIGNES PARTICULIERS : Deux anneaux d'argent à l'oreille gauche, quoique sous les cheveux ils sont rarement visibles.

Profession et loisirs : Lire. Lire tout et n'importe quoi. C'est à croire qu'elle passe le plus clair de son temps à assimiler de l'information sans trop savoir quoi en faire. C'est bien l'une des seules choses qui arrivent à provoquer une réaction chez elle. Quand on le lui demande, traduire lui est également facile, maîtrisant bon nombre de langues germaniques et latines. C'est fou tout ce qu'on peut accomplir quand on s'y met très fort.

PROFESSION EXERCÉE : Bibliothécaire, traductrice à temps perdu.
APTITUDES PROFESSIONNELLES :On dit parfois que le cerveau est comme une banque de données, sauf que là, c'est réellement le cas. Amelia possède une mémoire phénoménale pour tout ce qui est spatial, visuel et auditif. Oui, c'est fort utile pour une bibliothécaire de savoir exactement où la plus grande majorité des ouvrages se rangent sans avoir à consulter un quelconque registre. Cette même mémoire est cependant extrêmement sélective et n'affecte que ce pourquoi elle attribue un intérêt.

LOISIRS : Il n'y a malheureusement pas vraiment d'activités ou de sports qui intéressent la dame. La musique et les arts déclenchent cependant un certain effet. Son affinité avec le visuel et spatial fait en sorte qu'elle arrive plutôt bien à représenter ce qu'elle a en tête, que ce soit par crayons ou pinceaux. Sait lire la musique et en déchiffrer les notes à l'oreille, mais ne sait jouer d'un instrument.

RAPPORT AUX ARMES A FEU : En a déjà vues dans des revues, connaît la théorie quant aux armes, mais n'en a jamais touché une vraie. Ce n'est pas comme si elle avait eu envie de se servir d'une arme à feu dans sa vie non plus.

Portrait :

DESCRIPTION PHYSIQUE : Pas très grande, avoisinant un peu moins du mètre soixante et possédant une taille conséquente. C'est fort impoli de demander son poids à une fille, mais vu la très faible carrure qu'elle possède, il est sûr d'assumer qu'elle soit très légère. Menue, fragile, et ce n'est pas qu'en apparence. Manifestement, Amelia n'a jamais été celle qui aura été forte en sports. À vrai dire, elle n'a jamais réellement eu d'intérêt pour. Cela explique donc, entre autres, sa peau blême, presque transparente et son corps dénué de muscle. Heureusement pour elle, Amelia se retrouve également dénuée de gras superflu. En fait, elle se trouve être plutôt maigre. La cause s'explique facilement du fait qu'elle mange très peu, et cela datait de bien avant les premiers zombis. En parlant des plus-trop-frais, si Amelia eut été plutôt jolie autrefois d'une certaine façon, elle aura un peu dégusté depuis. Déjà qu'il arrivait qu'elle se laissait un peu aller, le manque total d'accès à des installations sanitaires n'aide pas. On peut toutefois la considérer relativement chanceuse d'être imberbe... Forcément, elle aura les cheveux sales et gras faute de pouvoir prendre une douche. Cheveux courts pour plus de facilité à entretenir, et bien entendu teints en bleu (même les sourcils, c'te sens du détail). Sa peau est couverte de saleté, d'ecchymoses et d'égratignures par endroits (aucune qui n'ait été causée par un zombi heureusement, pas encore en tout cas). Les yeux d'un joli bleu, bien que l'organe oculaire lui-même en est devenu quelque peu vitreux en raison du manque de sommeil et les orbites cernés. Si son visage aux traits déjà de nature fine ont perdu de leur éclat avec la saleté, sans compter le fait qu'il soit plus émacié encore qu'avant la crise, son regard quant à lui ne s'en est retrouvé que plus poignant, si ce n'est un peu vide, par la même occasion, surtout avec un peu d'eyeliner noir légèrement effacé qui vient encadrer le tout. Ses pieds nus s'en sont retrouvés noircis par la saleté, mais au moins ça fait moins de bruit...

La gestuelle d'Amelia est déconnectée, difficile à déchiffrer comme elle déplace peu d'air. Son attitude est très passive, et cela se lit jusque dans ses mouvements. Elle se trouve être légèrement maladroite, mais rien de bien notable ici. Elle s'arrête très souvent dans ses mouvements, que ce soit alors qu'elle passe son regard d'un endroit à un autre, ou tout simplement lors de bon nombre de tâches mondaines, que ce soit pour son travail ou simplement se rendre d'un point «A» à un point «B». Toutes ces pauses peuvent sembler très étranges pour une personne l'observant. C'est très révélateur sur le fait qu'elle existe un peu dans son propre monde. S'y habituer n'est pas chose aisée, alors pour ce qui est de les comprendre de manière fiable...
DESCRIPTION VESTIMENTAIRE : L'accoutrement d'Amelia est bien simple. Il s'agit principalement d'une légère robe estivale blanche sans manches s'arrêtant à peu près au niveau des genoux, maintenue par deux bretelles simples. Une robe autrefois bien jolie quand elle l'avait prise avec elle pour se rendre au parc, mais cela fait quelque temps déjà qu'elle est tâchée de sang séché depuis comme de saleté plus commune et légèrement déchirée par endroits. Les motifs imprimés au bas de celle-ci se sont délavés en raison de l'eau de pluie. Un ruban rayé blanc et d'un bleu froid fait office de ceinture avec la boucle sur sa hanche droite. Les sangles de ses sandales ont lâché depuis longtemps, faisant en sorte qu'elle doive se balader pieds nus, des chaussures à sa taille étant difficiles à trouver il fallait avouer, les magasins étant dangereux à piller, et puis ce serait du vol... Elle possède toujours les deux bracelets en plastique bleu à sa cheville gauche ainsi que ceux en tissu de la même couleur froide aux poignets, c'est déjà cela de gagné. Le ruban bleu attaché à l'arrière de sa tête peine à tenir encore. La seule chose encore en état quasi neuf qu'elle porte serait donc le pendentif métallique qu'elle possède autour du cou, le métal étant plus durable que le reste. Il lui demeure cependant une petite crainte que la chaînette se brise et qu'elle le perde bêtement ainsi. Ses lunettes le seraient également, s'il n'y avait pas le verre gauche qui est légèrement fendillé. Ah oui, surprise, elle a besoin de lunettes car myope, pile celui qui gêne pour voir nos amis putrides arriver de loin.

DESCRIPTION MENTALE : Absente serait l'un des mots qui décriraient très justement Amelia. La plupart du temps, elle se contente d'avoir un regard totalement absent sur le monde, même si ses neurones elles fonctionnent à plein régime. Si en apparence, elle semble lente tant par ses réactions que par ses mouvements, sous le capot, c'est tout autrement, bien que ce ne soit pas pour les mêmes raisons que les autres. Sa capacité d'analyse est très forte, mais ne se limite qu'au premier degré. Ses pensées sont tout aussi chaotiques que nombreuses. En effet, on pourrait croire qu'elle aurait été très douée à l'école, mais elle n'était que moyenne pour ce qui était des notes. On a beau avoir énormément de connaissances, on est pas nécessairement plus avancé si on prend absolument tout au premier degré, comme par exemple les expressions populaires, alors inutile de dire qu'elle a énormément de difficultés à suivre une personne utilisant beaucoup de métaphores. Se dire qu'elle n'est que pas très douée pour les relations interpersonnelles serait une grave erreur. Voyez-vous, on n'apprend pas vraiment à vivre avec les gens à travers les livres ou la musique. Même en arrivant à analyser une personne, elle n'a rien à quoi se rapporter, ni comparer, donc comprendre les informations qu'elle en tire.

Finalement, nous allons devoir dire les vrais choses. Amelia souffre d'autisme, et pas qu'un peu. Elle se trouve dans son propre monde. La grande majorité du temps, elle ne montre aucune émotion, ni réaction, et il est même fort discutable si elle possède des réactions tout court. Bien entendu, ses réflexes s'en retrouvent presque inexistants. Les mécanismes de défense et de survie ô combien naturels chez tout être vivant sont ici quasi absents. Si ça n'avait été que cela, c'aurait fait longtemps qu'elle ferait partie des suceurs de moelle, mais sa plus grande faiblesse se trouve aussi être l'une de ses plus grandes forces. Aussi déconnectée qu'elle soit avec ses émotions, elle s'en retrouve également coupée des émotions négatives pour la plupart, soit les réactions naturelles de peur, de panique ou simplement éviter de même réfléchir à juste s'ouvrir les bras dans une baignoire pour en finir. Sa discrétion naturelle lui avait été d'une aide très précieuse, que ce soit pour éviter d'être vue par les mort-vivants ou les humains mal intentionnés.

Cette fracture entre les émotions affichées et ressenties aura vite fait de la faire ressembler à une psychopathe par moments, mais c'est légèrement plus compliqué que cela. Elle demeure consciente que les gens peuvent souffrir et mourir, l'apocalypse a bien fait en sorte d'éclaircir tous les doutes qu'elle possédait sur le sujet. Elle connait les principes de base de la moralité, mais un peu à la façon d'un enfant, sa perception du bien et du mal ne se fait qu'entre le noir et blanc. Cette difficulté qu'elle possède à comprendre les émotions des gens, elle se transpose également chez elle. Au moins, on peut se dire qu'elle fait des efforts pour comprendre et s'améliorer à ce niveau, même si elle n'aura pas réellement eu de progrès depuis. La seule chose qui arrive à coup sûr à la remettre dans la réalité, c'est une douleur vive, mais comme c'est fort désagréable, elle préfère éviter. Une autre chose arrivant à provoquer des réactions chez elles, bien qu'un peu moindres, ce sont les éléments lui faisant se remémorer d'évènements ou de personnes pour qui elle possède des souvenirs positifs. Ces réactions sont parfois très déconcertantes pour les autres, simplement en raison du changement rapide de comportement, considérant qu'on pourrait presque facilement la confondre pour un zombi. Elle ne possède aucunes inhibitions, ni de blocages psychologiques présents chez les gens en général comme la pudeur ou même le sens commun. Une fois de plus, à la façon d'un enfant, son esprit est coincé au niveau du «Ça», soit un état d'esprit très impulsif et direct. Ce ne seront que les souvenirs positifs dont elle aura souvenir, car elle ne conserve que ceux-ci d'ailleurs, oubliant très vite tout le reste en un temps record.

BIOGRAPHIE : Dès son âge le plus tendre, Amelia Mercer avait été l'enfant très calme du groupe, peut-être un peu trop calme même en fait. Son entourage commença à s'inquiéter très tôt quand elle ne parla pour la première fois que vers ses trois ans et demi, et ce malgré le fait que l'on n'ait relevé aucun retard de développement. Dès l'école primaire, elle était celle qui regardait les gens s'amuser d'un air absent. Oh elle n'avait pas été rejetée de ses pairs, ça n'avait pas été défaut de tenter de la mener à jouer avec, mais ils n'obtenaient pas de réaction. En classe, ses professeurs s'étonnaient qu'elle écoute très attentivement tout au long du cours, et ce sans même un moment d'égarement, mais jamais ne prenait-elle de notes. Cependant, quand elle posait ses yeux sur quelque livre que ce soit, elle ne perdait pas de temps pour le lire en entier, peu importe la matière ou le sujet, de la préface à la quatrième de couverture. Ce ne sera qu'au secondaire qu'on lui diagnostiquera l'autisme dont elle est atteinte. Malheureusement, celui-ci viendra un peu tard, et même encore les établissements sont mal équipés afin d'aider un cas comme le sien. Vous pouvez blâmer le sous-financement comme vous le voudrez, ça ne changera pas ce fait. De plus, si les jeunes étaient plus ouverts au primaire, le niveau supérieur, ça devient vite la jungle, et Amelia était bien entendu une proie facile. Cependant, le manque de réaction à tout coup faisait quelque peu en sorte de décourager après un bon moment. Au final, elle ne sera devenue que plus ou moins un fantôme dans cette école. D'un autre côté, même avec des difficultés nombreuses, elle arriva à terminer ses études grâce à une quantité difficile à imaginer de connaissances diverses accumulées. Peu d'ouvrages à la bibliothèque scolaire ou locale ne lui avait échappée. Par contre, l'impossibilité de réfléchir au deuxième niveau, du moins de la même façon qu'une personne «normale», rendit ses études plus difficiles et ses notes moins hautes que l'on pourrait le croire. Au final, elle n'aura été qu'un peu au dessous de la moyenne aux yeux du système.

S'il y avait cependant une chose qui n'était pas passée inaperçue, c'était sa mémoire phénoménale, surtout quand elle arrivait à citer parfaitement un paragraphe entier sans même ouvrir son livre, et cela pouvait tout aussi bien n'être qu'en histoire. Ses capacités linguistiques ne sont pas passées dans le beurre non plus, bien qu'elle n'ait pas continué d'études supérieures dans ce domaine. C'est sans grande surprise qu'elle se retrouvera à travailler dans une bibliothèque parmi l'une des seules choses semblant détenir un intérêt chez elle. Peu à peu, les ponts finirent par se rompre entre elle et sa famille. Non pas parce qu'ils voulaient se débarrasser d'elle, mais les relations interpersonnelles n'étant pas son genre, aucun n'arrivait vraiment à se rapprocher. Ne sachant plus trop quoi faire d'elle, elle se retrouvera progressivement seule. De toutes façons, la solitude avait toujours été son lot, alors personne ne s'en faisait vraiment pour elle. Un emploi stable, un appartement à elle et quelques perspectives futures en tant qu'archiviste en vue dans un endroit un peu plus prestigieux que la bibliothèque municipale de Palmdale. Elle arrivera bien à s'en sortir toute seule. Elle et une myriade de documents divers, c'était la combinaison parfaite. Voyez-vous, elle-même ne s'en rendait pas tout-à-fait compte, mais même une personne dans son genre pouvait en avoir assez, bien qu'elle-même ne s'en rendait pas réellement compte.

Puis il y a eu la rencontre. Amelia avait vu pas mal de gens passer dans cette bibliothèque, étonnant même qu'il y ait toujours autant de gens qui lisent de nos jours. Quoiqu'il en soit, alors qu'elle se retrouvait occupée à tenter d'atteindre un livre sur une étagère un peu trop haute pour elle, un main inconnue arriva pour le prendre alors qu'elle y était presque. Se retournant pour voir ce que cela signifiait, elle aperçut l'homme derrière elle qui en regardait la couverture. Après l'avoir étudiée un moment, il rendit le livre à la jeune fille. Son apparence était fort différente de celle des gens qu'elle croisait ici. Outre le fait qu'il plus ou moins deux têtes de plus qu'elle en hauteur, et possédait une largeur conséquente. Le large manteau qu'il portait l'élargissait avec la rembourrure, mais le gardait ouvert, laissant voir que s'il était large, ce n'était pas en raison d'un sur-poids. Une croix en argent qu'il portait autour du coup était bien visible, en plus d'une chemise bleue de marques illisibles. En contraste au signe religieux se trouvait un anneau qui ornait le coin gauche de sa lèvre, ainsi que son sourcil du même côté. Il avait une mâchoire plutôt carrée, aiguisée par une barbe taillée très court épousant les contours de son menton. Ses yeux bleus par contre ne partageaient pas cette dureté. Il semblait vouloir lui demander quelque chose, mais n'arrivait pas à formuler une phrase. Le regard intense d'Amelia n'aida pas à briser la glace. Il finit par tout simplement lui demander où se trouvait un livre en particulier. Il sembla trouver un peu étrange qu'elle lui donne la rangée et le chiffre exact de tête, mais n'y fera pas plus attention. On rencontre des gens étranges parfois.

Ce n'aurait été qu'une petite anecdote si ça avait été tout, mais voilà qu'il était presque devenu un habitué, passant à intervalle réguliers. C'était à croire qu'il ne venait pas vraiment pour les livres, mais ce n'était pas comme s'il repartait avec des magazines non plus, c'était parfois de vraies briques avec lesquelles il partait sous le bras. Son intérêt devait donc être divisé entre les deux il fallait croire. Chaque fois qu'il tentait d'engager la conversation, il se heurtait aux difficultés qu'avait Amelia à communiquer avec les gens, mais là où la majorité des gens auraient tourné le dos déjà, il n'avait pas lâché pour autant. Disons que sa surprise fut grande quand elle accepta sans broncher d'aller partager un repas, encore un peu plus quand elle accepta de le laisser la raccompagner, et la mâchoire lui en tomba presque quand elle le laissera entrer quand il lui proposa à la blague. Le vide de son appartement le frappa, de même que le fait qu'il ne semblait pas particulièrement bien entretenu. Rien qui se trouvait insanitaire, mais loin de l'idée que l'on se faisait de Mercer en l'apercevant. Par contre, les livres partout, il s'en serait un peu attendu, tout comme le fait qu'elle y vive seule. Il ne se sera pas risqué à demander à dormir chez elle, il avait davantage peur qu'elle accepte que d'essuyer un refus à vrai dire. Dans les semaines qui suivirent, ils sortirent à plusieurs reprises un peu partout dans la ville, décidant que c'était tout de même mieux d'éviter les bars et clubs de nuit, le genre d'endroits qui ne devaient pas intéresser Amelia. N'importe qui aurait dit que ce seraient là un couple, mais ce n'était absolument rien de tel pour Amelia, au plus un ami, sinon simplement une personne sur qui elle tombait souvent et lui demandait d'aller à des endroits avec. Ce n'était pas clair dans la tête d'Evan, le nom du garçon, sur comment nommer cette relation d'ailleurs.

Elle ne l'avait pas revu depuis quelques jours déjà, et le train quotidien avait recommencé. Quand il revint finalement à la bibliothèque, il possédait plusieurs pansements par endroit, et même un bras en écharpe. Elle lui demanda ce qui lui était arrivé, détail anodin, mais c'était probablement la première fois où elle posa directement une question sur quelqu'un. Ce détail, il ne manquera pas de le remarquer. Par contre, il se montrera très évasif pour ce qui était de la raison des blessures. Il se contentera d'expliquer qu'il s'était mit les pieds dans les plats, puis reformula au premier degré quand elle lui dit que c'était impossible de se blesser au visage en se mettant les pieds dans quelque chose. Deux autres hommes plutôt bruyants étaient entrés. Ils étaient dans les mêmes tons de couleur qu'Evan, c'était à croire qu'ils se coordonnaient ensembles. Un détail intriguant par contre était le foulard bleu qu'ils avaient tous autour du poignet. Il laissa Amelia un moment pour aller à leur rencontre. Malgré les salutations, Evan ne semblait pas trop apprécier leur présence. La tension monta d'un cran quand il agrippa de sa main valide l'un des deux hommes après qu'il ait ordonné à Amelia de cesser de le fixer comme une attardée. Evan lui répondit agressivement d'éviter d'employer ce genre de langage. En réponse, il aura un sourire narquois alors que son interlocuteur sortit un couteau à cran d'arrêt. Amelia intervint en disant tout simplement qu'ils n'avaient pas le droit de se battre dans la bibliothèque. Celui au couteau rit un coup avant de le serrer. Il hocha la tête en disant être déçu, que l'Evan qu'il avait connu s'était ramollit, et l'invita à se ressaisir avant qu'il n'arrive un accident à sa copine le légume.

Suite à cette altercation, il passera moins souvent aller voir Amelia, et en passa encore moins de temps en sa compagnie à l'extérieur de son lieu de travail. Cependant, il lui offrit un téléphone portable qu'il ne manquait pas d'utiliser afin de la rejoindre et de prendre de ses nouvelles. Elle reçut également de sa part un pendentif en métal bleu. Il lui expliqua qu'il s'agissait d'un ange pour celui que l'on avait envoyé sur sa route. Quand elle lui demanda pourquoi il avait de l'eau dans les yeux tout-à-coup, il n'avait pu s'empêcher de rire. Il eut pour simple réponse que c'était parce qu'il était heureux.

A PROPOS DES RÉCENTS ÉVÈNEMENTS : Quand le téléphone portable d'Amelia sonna, ce fut sans grande surprise Evan qui appelait. À ce moment-là, l'explosion au laboratoire de produits chimiques était sur toutes les lèvres, et sur les siennes également. La bibliothèque avait manqué de courant, tout comme une bonne partie du quartier. Il appelait pour prendre de ses nouvelles comme il le faisait régulièrement, voulant savoir si elle connaissait qui que ce soit travaillant là-bas. Heureusement, ce n'était pas le cas, ce qui n'était franchement pas très étonnant vu leu peu de personnes qu'elle fréquentait. Rassuré, il reprit en lui demandant si elle pouvait toujours se rendre au parc municipal avec lui comme prévu, qu'il avait une surprise de taille pour elle. N'y voyant aucun inconvénient, elle lui confirma qu'effectivement, ça ne lui posait pas problème.

À peine arrivée, Amelia vérifia l'heure sur son portable. Comme à son habitude, elle était exactement à l'heure. Cela faisait déjà un bon moment qu'elle attendait, les yeux rivés sur l'heure. Arriver en retard n'était pas son genre. Enfin, jamais plus de quelques minutes dans le pire des cas. À ce moment-là, n'importe qui serait en train de se faire tout un tas de scénarios, mais Amelia se contenta tout simplement d'attendre. Un peu partout dans la ville les sirènes commençaient à sonner. Sirènes de police, sirènes de pompiers, sirènes d'ambulance... Une vraie cacophonie retentissait en ville. De la fumée se faisait voir au loin, et Evan n'était toujours pas là. Peu à peu, la panique générale se rendait jusqu'au parc où attendait Amelia. Cela faisait déjà quelques heures déjà qu'elle l'attendait. Un passant affolé lui dit de fuir. Quand elle lui répondit d'un calme déconcertant qu'elle ne pouvait pas, qu'elle attendait quelqu'un, il la prit simplement pour folle et continua son chemin. Finalement, elle leva les yeux sur un homme qui avait l'air d'un fou à quelques dizaines de mètres. Pourquoi fou? Eh bien, il était fort rare qu'elle voyait des gens se promener avec du sang plein la bouche. Même elle trouvait cela fort étrange. Tout le monde semblait le fuir, donc quand il s'était mis à l'approcher, elle se décida instinctivement à faire de même, pression des pairs...

À partir de là, elle n'eut d'autre choix que d'errer afin d'échapper aux fous, que ce soit ceux qui avaient l'air encore en santé, tout comme ceux qui semblaient être malades. Faute de chance, l'appartement où elle vit semblait entouré d'un grand nombre des dérangés. Elle avait vu l'un d'eux mordre une personne jusqu'au sang, alors mieux valait donc les éviter. Encore se trouvait-elle dans l'errance, et aucune nouvelle d'Evan. Il ne répondait pas à ses appels, ce qui n'était pas son genre. Si ça n'avait été de tous ces gens criants et Amelia toujours parfaitement calme dans tout ce chaos, on peut dire qu'elle aurait eu peu de chances d'éviter tous ces fous qui envahissaient la ville. Quand elle s'était dirigée vers un policier en habits anti-émeute pour lui demander pourquoi il n'arrêtait pas tous ces dérangés libres en ville, il la repoussa violemment au sol avant de se replier avec le reste de ses collègues. Cette réaction, beaucoup de gens l'auront eue en apercevant Amelia. Il était arrivé que certaines personnes aient de drôles de réactions en la voyant, mais jamais la terreur. Il fallait croire qu'une jeune fille le regard un peu vide qui marche vers vous, ça n'inspirait pas trop la confiance dans la situation présente...

ADDICTIONS : Tout élément déclenchant des souvenirs particulièrement heureux, l'un des plus notables d'entre eux étant la couleur bleue. Cela peut également simplement être une gestuelle, une expression, ou tout simplement un bruit ou encore une odeur familière.

Caractéristiques :

FORCE : 2 Toujours pas une crevette en phase terminale de cancer, mais tout de même
ENDURANCE : 2 Et je parie que tout le monde ne s'en serait pas attendu autrement
AGILITÉ : 3 Un peu de souplesse basique, mais on ne peut pas dire qu'elle brillait en sports pour autant
PRÉCISION : 2 Zut, mais où j'ai mit mes lunettes moi?
CHANCE : 11 Fallait bien un endroit où mettre les points pour cette tanche

KIT DU SURVIVANT : Vu

Je sais que j'avais dit ne pas être pressée, mais il se passe quoi au juste là, aurais-je mit quelqu'un en colère?
Bump au fait.

Ah non, j'avais pas vu que tu avais fini ta fiche...

Vu que tu l'as posté sans la finir, puis éditée sans signaler ^^

Le temps de lire et de lancer les données et tu pourras y aller, désolé...

Citation :

Batte de baseball (Dégâts: 2 // Maîtrise: N/A)


Allumettes (boîte de 10)


Flasque d'alcool (Effet désinfectant léger / soigne les infections par griffure / 3 utilisations / Peut aussi se boire)

Et au vu de ta fiche supra-excellente, un petit cadeau bonus tiré au sort:

Citation :

Talkie-walkie/radio

(et puis bonne chance avec ces stats pourraves )

Pas de soucis dans ce cas, c'est tout pardonné, surtout avec le petit cadeau bonus tiens. x)

Méninges vs. muscles, on verra qui l'emportera tiens. J'avais presque eu un peu peur de devoir changer le passage sur la mémoire et tout ça, mais vu ce que je sacrifie pour en plus des stats de départ... Au fait, je commence où je veux, ou la logique voudrait que je commence au jardin public?

Le truc, c'est que si tu commences au jardin, tu vas être seule et entourée d'ennemis conçus pour les niveaux 2 minimum...
Commence donc au quartier résidentiel, comme tout le monde.